Créatures des Temps Anciens.

CREATURES DES TEMPS ANCIENS - CHAPITRE I

La jeune femme s’avança prudemment dans le temple.
Chacun de ses pas résonnait.
Le hall, bordé de hautes colonnes blanches, était immense, et il y planait une atmosphère de plénitude.
Le sol était un tapis d’herbes diverses et rares. Il semblait n’y avoir aucune césure, aucun défaut qui aurait permis de croire que le temple fut de construction humaine.
Les murs semblaient faire partie intégrante du sol, et vice-versa ; ce qui d’ailleurs pouvait sembler déroutant du fait de la visible solidité des murs blanc ivoire.
Du lierre courrait de-ci de-là, et grimpait de temps en temps, timidement, comme pour essayer de saisir les multitudes d’oiseaux qui se reposaient sur les ‘branches’ directement taillées dans la pierre.
La silhouette immaculée fit quelques pas de plus, puis s’arrêta soudain pour regarder en arrière. Lorsque sa tête tourna, ses longues boucles brunes virevoltèrent au vent et son visage fut touché par la lumière qui s’engouffrait du dehors.
Du dehors ? Il n’y avait que lumière et vent, qui s’engouffraient sans arrêt par l’entrée en arche du temple.
La femme tenta de reculer. En vain, une force mystique l’en empêchait, ou était-ce elle-même qui refusait de sortir de cet endroit sain ?
Quoiqu’il en soit, elle fit rapidement demi-tour et s’engagea plus profondément dans le hall.
La lumière décroissait en puissance, mais elle toujours amplement suffisante pour la vision de la jeune femme. Celle-ci observa de ses yeux bruns ses mains, elle les agita devant son visage, comme pour vérifier si tout était réel. Elle les sentait. Et elle ressentait tout. Comment aurait-il pu en être autrement ? Un parfum de miel emplit ses narines, tandis que les bruissements d’ailes résonnaient.

Comment s’était-elle retrouvée ici ?

Et puis d’ailleurs… Oui … se souvenir. Elle fit le vide dans son esprit et réfléchit. Rien ne revenait. N’était-ce pas incroyable ? Se réveiller un jour dans un temple sans savoir qui on est ni ce qu’on y fait ?
Peu importe, la jeune femme décida de se donner un nom, c’était un luxe qu’elle pouvait s’accorder puisque, de toute façon, elle n’avait aucun souvenir de son identité.
Aurélia. Seul ce nom lui vint en tête. Il en serait ainsi.
Ses questions en tête, Aurélia continua son avancée dans le hall, jusqu’à pénétrer une immense antichambre, au bout de laquelle se trouvait une immense porte de bois noir parcouru de fines veinures de blanc.
Le plus impressionnant restait très probablement les deux créatures qui semblaient garder la porte.
Aurélia pensait cela car quand elle s’était approchée, les deux animaux qui paissaient paisiblement, s’étaient lentement relevés, sur leurs jambes arrières, pour lui faire face.
L’une était un élan au pelage blanc, tout aussi immaculé que la robe que portait Aurélia.
Ses bois étaient dorés, et son regard avait quelque chose d’expressivement humain. Il dévisageait Aurélia avec toute la fierté qu’il était possible.
Quant au deuxième animal, qui était de quelques centimètres plus petit que l’élan, il contrastait parfaitement.
Le bouc au pelage noir ( ^_^ ) leva la tête en direction d’Aurélia. Mais son regard était complètement différent. La tristesse l’envahissait visiblement, et il ne pus soutenir le retour du regard d’Aurélia. Il baissa les yeux et contempla l’immensité du tapis vert à ses pieds. Son pelage brilla imperceptiblement, comme réfléchissant la lumière éclatante qui arrivait encore jusqu’ici, puis il se gratta une corne du sabot droit. Il tourna la tête et observa son homologue.
L’atmosphère s’alourdit tandis qu’Aurélia hésitait sur la marche à suivre. Devait-elle continuer à avancer ? Bien sûr, elle ne pouvait revenir en arrière, seul le futur comptait désormais.

Sans mot dire à l’adresse des deux gardes, la jeune femme immaculée fit un pas de plus en direction de la porte…

j'ai rétrécit la taille du texte, qui était beaucoup trop grosse (on n'est quand même pas aussi presbytes que ça )

Tandis que son pied foulait à nouveau le sol frais et naturel de l’antichambre, Aurélia ressentit un étrange sentiment. Une peur, mêlée d’anxiété.
Mais malgré tout, elle gardait la tête haute, et fixait les gardes tout à tour. Sans doute avait-elle été une personne de haut rang, bien qu’elle n’appréciât guère l’idée d’avoir été hautaine et fière.
Elle passa devant les animaux humanoïdes – ou plutôt entre – et s’approcha devant la porte.
Celle-ci la dominait de quelques mètres. Aurélia ne pu qu’admirer la finesse de l’ouvrage qui avait été accompli pour réaliser cette porte. Tout était ouvragé, jusque dans les moindres détails. La jeune femme ne comprenait pas. Visiblement, la porte était parsemée de runes mais aucune ne lui rappelait quelque chose.
Elle essaya encore pendant quelques temps de déchiffrer, en vain.
Elle se retourna soudain pour se rendre compte que les gardes l’observaient. A vrai dire, ils n’avaient cessés de la dévisager, même si le bouc semblait plus embarrassé que son compagnon aux bois d’or.
Les Animaux échangèrent un regard, et il était apparent qu’ils communiquaient.
Bois et cornes scintillaient et réfléchissaient la lumière du dehors. L’or se mêlait à l’argent des cornes du bouc, qui semblait prendre l’ascendant sur son homologue.
Aussi impromptu que cela puisse paraître, le Bouc prit la parole :
« - Il semble que vous deviez pénétrer dans cette salle mademoiselle…Le Bouc ne pus enchaîner, l’Elan le coupa :
- Il ne semble rien du tout. Vous êtes libre de prendre les décisions que vous souhaitez. Tout décide de votre devenir ici.
L’Elan eut un sourire bizarre, à vrai dire, un sourire était de toute façon inhabituel pour un animal… L’animal noir reprit cependant la parole :
- Ce que tente de vous expliquer mon affectueux compagnon, chère invitée, c’est que vous êtes dans un domaine où seuls vos choix comptent, et décident de votre avenir. Il n’y a aucun passé ici.
Aurélia trouva enfin le courage de prendre la parole et de questionner ses intrigants interlocuteurs :
- Euh…À vrai dire, j’ai du mal à saisir tout ce que vous dites, mais j’espérais quand même que vous m’éclairiez sur quelques questions…L’Elan coupa une fois de plus :
- Cela ne nous est pas attribué, faites vos choix et faites les bons.
Le Bouc enchaîna :
- Tu vois, toi aussi tu essaies de l’aider ! »Un regard glacial de l’Elan fit taire le Noir animal qui recula, simulant en une petite révérence un courtisan qui salue sa reine.
Aurélia n’en demanda pas plus. Son choix était fait, et elle approcha sa main de la porte dans le but de pousser cette énorme et massive masse de bois, d’argent et d’ivoire.
Lorsque la peau blanche et délicate de ses doigts effleura la porte, un raclement sonore se fit entendre, tandis que la porte s’ouvrait, ses deux battants froissant l’herbe fraîche du sol vert.
A nouveau, une forte lumière l’éblouit. Toutes les couleurs semblaient danser devant ses yeux, et tandis qu’Aurélia distinguait de mieux en mieux les formes et les couleurs réelles, ses yeux s’exorbitèrent d’étonnement, de stupéfaction et d’admiration.

Face à elle se tenait une femme, semblable à elle en quelques points – sans doute était-ce d’ailleurs là pour apaiser sa méfiance – qui l’observait sans broncher.
Elle était tout de blanc vêtue, comme elle, et des boucles d’or tombaient en cascade sur ses épaules. Une fine ceinture de soie blanche la ceignait tandis qu’un serre-tête doré ornait son front sans âge. Son visage était magnifique, plus magnifique encore que la beauté d’Aurélia. Et pourtant cette femme, assise sur son trône enraciné, semblait triste et lasse.
Le trône était au centre d’une immense pièce.
Les portes s’étaient ouvertes majestueusement, donnant là un caractère religieux à toute la scène. Des oiseaux voletaient en tout sens, tandis que là encore, la pâture était riche.
En fait, l’intérieur avait tout d’une clairière magique, où se mêlaient parfums enivrants du printemps et esprit jovial de l’été. En revanche, cette femme, déifiée sur son trône tranchait net par son aspect morne. L’hiver incarné, le poète eut dit le crépuscule de l’an.
Aurélia fascinée, avança de quelques pas encore, pour se rapprocher un peu du trône et de la femme, qui visiblement, devait l’attendre. Aurélia n’osa prendre la parole tant cette femme semblait proche de la Mère Nature elle-même. Son œil inquisiteur s’attarda d’ailleurs sur Aurélia qui ne broncha pourtant pas. Elle avança encore un peu lorsque la femme prit enfin la parole.
« Mon enfant… Soit la bienvenue dans ce havre de paix ou de tes semblables t’ont précédée.
Il serait inopportun de ma part de ne pas me présenter, étant donné que tu ne te rappelles plus de rien. Je suis une déesse, comme sont beaucoup d’autres entités dans le monde. Certaines sont bonnes, d’autres franchement mauvaises, quoiqu’il en soit, chacune d’entre nous cherche à imposer sa force, l’existence physique de son pouvoir et de ses miracles par delà le monde. Nous sommes toutes affiliées à la nature belliqueuse de ce qu’appelle d’autres créatures le Chaos. Les Quatre sont profondément mauvais et sèment peur et destruction dans le cœur de chaque race du monde. Les Trois sont encore plus meurtriers, mais ne font heureusement presque jamais parler d’eux. Quant à moi, j’ose espérer lutter pour une cause plus noble que la leur en cherchant à faire vivre en harmonie toutes les races de ce monde. Je suis la Mère Nature, Gaïa, ou plus communément appelée la Dame du Lac. Je récompense les esprits braves, courageux et dénués de perfidie, tandis que je méprise les rejetons des Quatre. Voici une brève présentation de qui je suis.
Toi, et je suis là pour te le dire, tu es morte. Ou plutôt tu est bloquée entre deux plans d’existence. A vrai dire, tu n’as pas accomplis ta tâche sans le monde réel et tu erres, comme… un fantôme. »Aurélia tressaillit à ce terme.
« Tu as cependant voué ta vie au Bien et à la Nature, et tu as même été jusqu’à permettre à une personne de recouvrer le droit chemin. Et c’est d’ailleurs cet acte qui te vaut cette seconde chance aujourd’hui. Mon royaume est fermé au reste du monde mais je vais te permettre de retourner dans le vieux monde pour mener à bien une quête que je t’ai spécialement attribuée. Au fur et à mesure du temps, tu recouvreras tes souvenirs et ceux-ci t’aideront d’ailleurs grandement.
En attendant, j’ai choisis dix aventuriers qu cœur pur, qui, à l’instar de tant de tes anciennes connaissances, ne savent pas qu’ils sont attendus « en haut ». »La Dame eut un sourire et continua sans laisser le temps à Aurélia de poser quelque question :
« Je t’envoie donc tout de suite, car le temps presse, dans le monde tangible pour une affaire que tu devras résoudre à l’aide des personnes que je t’ai choisies. Crois-moi, (elle afficha soudain une profonde tristesse) ce ne sera pas de tout repos. Mais tu n’as de toute façon pas le choix. Que la Nature te soit en aide, et bonne chance ! »
Tandis qu’elle terminait sa phrase, Aurélia se sentit profondément fatiguée, et malgré son obstination a vouloir connaître la vérité, elle s’endormit aussi net qu’elle s’était réveillée.
Que lui réservait encore l’avenir…

Le réveil fut brutal : on frappait violemment à la porte de sa chambre.
De sa chambre ?
Comment était-elle arrivée là ?
Les souvenirs se bousculaient : elle était morte, réduite à l’état d’esprit errant, de fantôme, une âme sans corps. Dix aventuriers lui avaient été « attribué d’office ». Mais pour quoi ? Elle ne savait même pas en quoi consistait sa fameuse quête. En proie à toutes ces questions, Aurélia se releva pour se changer, elle était en nuisette. (Blanche, cela va de soi) Elle venait de passer la nuit dans ce qui ressemblait fortement à une chambre d’auberge. Et la personne tambourinant à la porte devait probablement être l’aubergiste.
Lorsque Aurélia ouvrit la porte, elle se trouva nez à nez avec un ogre. Un petit ogre, mais un ogre quand même, ce qui devait expliquer la puissance des coups délivrés sur la porte de sa chambre.
« Vous avez demander à être réveillée à huit heures tapantes, c’est chose faite damoiselle. J’ose ajouter que les personnes qui ont signé votre papier sont arrivées. »Aurélia fut quelque peu interloquée, son interlocuteur lui parlait comme si de rien était alors qu’elle-même ignorait de quoi il parlait. Elle fit cependant comme si de rien était et poursuivit la conversation :
« Bien, je m’habille et je descends, vous voudrez bien prendre note de leurs consommations, je les paierai moi-même.
- C'est-à-dire qu’il y a deux nains…
- Et ?
- Rien je pensais que… mais peu importe, si votre porte-monnaie n’a pas de fond tant mieux pour vous. »
Aurélia réalisa ce qu’elle venait effectivement de dire. Heureusement, en se retournant, elle avisa sa table de nuit : il y était déposé une grosse bourse remplie à ras bords de couronnes.
« Aucun problème pour ça » se dit-elle à voix haute.
Elle retira sa nuisette habilement - quoique tirant la langue - et enfila une robe blanche qui était pendue dans l’armoire. La soie épousa les courbes de sa poitrine, et celles, plus généreuses, de ses hanches.
« Un peu voyant tout cela » Pensa-t-elle. Elle avisa une veste sur la chaise à côté de la table de nuit et l’enfila. Vaguement grise et kaki, elle ne masquait pas complètement le bas de sa robe, mais c’était mieux que rien. Aurélia s’aperçut que son serre-tête était toujours en place, sans doute avait-elle dormi avec.
La bourse d’or et un petit sac en cuir vinrent compléter son accoutrement et elle alla se regarder dans le miroir du mur opposé.
Elle manqua de s’évanouir lorsqu’elle s’aperçut qu’elle n’avait pas de reflet. C’était sans doute là les effets de son absence de corps. Cela ne la rassurait pourtant pas pour autant. Il faudrait qu’elle cache ceci, le plus discrètement possible, même aux yeux de ses … « mercenaires », comment fallait-il les qualifier ?

Aurélia décida enfin qu’il était temps de descendre rendre visite à ses coéquipiers, qui peut-être la renseigneraient sur la suite des évènements.
Elle sortit donc de sa chambre, en prenant soin de faire attention à ne rien oublier, puis descendit les quelques marches qui bifurquaient dans le coin de la baraque pour déboucher ensuite directement sur la salle principale où festoyait déjà bien du monde à cette heure matinale. Elle s’approcha du tavernier, qui lorsqu’il la vit, lui remit la fiche d’inscription.
Elle put y lire :



Les dix y étaient. Il faudrait donc qu’elle les rencontre et …quoi ? Elle ne savait même pas quoi leur raconter.
Il faudra suivre son instinct, et comme le disait si bien l’Elan : « On est libre de prendre les décisions que l’ont veut »
Gardant ceci à l’esprit, Aurélia rangea le papier dans sa poche intérieure et observa l’assemblée…

[hrp : Voilà c'est parti, vous êtes donc les dix dans la taverne attablés, accoudés au bar, ou discutant debout vous faites ce que vous voulez. Pour le reste, je vous fais confiance pas de débordements, vous êtes ici pour votre boulot et faire connaissance avec les autres. Et vous pouvez commander aussi ^^.
Je rappelle également pour les nouveaux : pas de Hrp dans le rp (sauf pour les mjs), la section hrp sert à ça, sur ce bon jeu ! /hrp]

Lorsque l'ogre revint il informa Gurdil père et fils que les boissons étaient offertes.
Regardant leur tonneaux respectif ils échangèrent un regard amusé.
- "Bon et bien puisque c'est à l'oeil nous prendrons volontiers un tonnelet de ce que vous avez de meilleur en stock pour quand nous aurons fini cela."
Gurdil songea que si quelqu'un était assez riche pour payer ses consommations alors la récompense promise serait de taille.
Alors qu'il gagnait une table pour être assis plus confortablement il décida de scruter un peu la salle principale de la taverne, histoire de jauger un peu de ses futurs compagnons...

Melina était en pleine contemplation d'une flammerole bleue dansant au creux de sa main quand l'ogre redescendit et annonca la gratuité des boissons. quand a elle, elle sirotait tranquillement un verre de liqueur elfique...

Cyril accordait tranquillement une guitare étrange, qu'il avait 'payé' à prix d'or à un mage fou. Il leva la tête et lanca :
"Un verre de Bugman !"
Puis il reprit son accordage...

Karl était assis à une table au fond de la salle lorsque l'ogre lui annonça que ses consommations étaient gratuites.
*Maudits, ne me tentez pas, il ne faudrait pas que je départe soûl*
Il commanda donc un verre de vin et alla au bar. S'accoudant à côté de l'étrange demoiselle qui sirotait tranquillement une liqueur elfique en observant une flammèche bleu.
— Salutations damoiselle. Vous êtes Melina Evriana ? Si nous partons pour la même expédition, autant commencer à se connaître. Je suis Karl Hartoger, duelliste, spadassin occasionnel, mercenaire à l'affût du profit. Et vous ? Vous avez sans doute des qualités particulières — en plus de votre talent magique.
Pendant qu'elle le dévisageait, il but un verre de vin et fit la grimace. Il avait été habitué à bien mieux... la vie de vagabond avait aussi ses inconvénients...

Dans son décorticage des compagnons de fortune, Gurdil sr remarqua que l'individu nommé Cyril avait pris une Bugman.
* Surement un gars bien* se dit Gurdil sr.
Par contre la liqueur elfique dans les mains de Melina ne inspirait qu'une méfiance innée.
En proie à des sentiments partagés il plongea donc sa choppine dans le tonneaux et la vida d'un trait, histoire de "s'éclaircir les idées".

"oui c'est bien moi. enchantée de faire votre connaissance !" elle dissipa rapidement la flammèche magique et adressa son plus beau sourire au spadassin. "-je suis également mercenaire depuis peu, comme mon père l'avait été autrefois, afin de me permettre de voyager de par le monde. et vous depuis comben de temps faites vous ce métier ? combien de pays avez vous découverts au cours de vos voyages ?"

Kreich Hiebrung était négligemment accoudé au bar, son bâton de bois posé à ces côtés. Il regardait dans le vide, pensif. Puis, quand l’ogre lui dit que toute ces consommations seraient payée par quelqu’un d’autre que lui, il eu un léger sourire et se tourna vers le barman :
"Une bière, à moins que vous ayez du vin de Bordeleaux !"
Et en attendant sa commande, il sortit une longue pipe de son large manteau, qu’il bourra généreusement, puis, sans même l’allumé, il la mit dans la bouche. Sa pipe fuma tout de même…

Un grand bruit retentit. L'humain en noir avait commencé à jouer de son instrument. C'était une guitare, mais avec quelque chose de plus... métallique. Et qui faisait beaucoup, beaucoup de bruit. On pouvait voir une rune briller ardemment. L'homme s'excusa, tourna un bouton sur la guitare, et repris sa mélodie, qui faisait maintenant plus musique de fond...

Quand les oreilles de Gurdil sr arrêtèrent de siffler, il put reprendre le peu d'esprit que la bière lui avait laissé et regarder dans la direction d'où provenait le son horrible semblable à celui d'un dragon dont on aurait écrasé la queue.
Il fixa avec attention la rune. Il n'était sans savoir que les nains n'étaient pas les seuls à utiliser des systèmes runiques..Aussi il se demanda d'où provenait celle ci.

Que d'exissation pour Gurdil Jr !
Il ne savait plus a quoi s'interesser ... Ses 2 chopes de bieres Bugman devant lui , cette magnifique guitare qui crachait un super bruit , ou cette petite humaine qu'il allait surement apprécier quand celle ci serait dans sa petite robe qu'il entre-percevait
Mais son pere lui fit revenir a la raison et préféra faire comme si il n'avait pas encore vue la femme et se leva un chope à la main pour s'approcher vers cette guitare plutot runique ...
-OUAOUH ! pas si mal comme son , il y a quelques années on avait former un petit groupe de musique Métal avec des compagnons Nains de ma caserne !
J'était un excellent pateur , et ma grosse caisse runique faisait trembler tous les murs de pierre !
Gurdil Jr s'interessa plus emplement à la guitare et aussi a sa rune dont il ne comprenait rien...

L'humain avoua à Gurdil Jr qu'il ne comprenait rien aux nobles runes naines, juste que celle-ci rendait la guitare exceptionnelle et qu'il arrivait à gagner sa vie en grande partie grâce à celle-ci...
"Mais je la gagne aussi... d'autres façons..." ajouta-t-il en coulant un regard vers l'arme du nain et un autre vers la semi-elfe...

Kreich buvait par petite gorgée son verre de vin, regardant avec curiosité chaque personne présente dans la taverne. Et, pour s’amuser un peu, il essaya de deviner qui serait ces compagnons dans cette "aventure". Il regarda la semi-elfe accoudée au bar avec le duelliste, eux deux, ils faisaient parties des mercenaires recrutés par la jeune femme ! Et invariablement il se rapprocha d’eux, discrètement, et écouta leur conversation…

Melina sous son air enjoué et nunuche, avait remarqué l'autre mage se rapprocher pour essayer d'entendre leur conversation...elle lui lanca un regard furieux, brulant telle une flamme, lui faisant comprendre de reculer si il ne voulait pas finir rôti a la broche...

"Allons Maître Nain, je vais vous montrer jusqu'à quel point votre ancêtre fut brillant en rune, un Nain Génieur nommé Fender !"
Il tourna le bouton de volume, en tourna un autre, et son instrument se mit à cracher une musique sur-saturée... Puis il pivota à nouveau le sond bouton, et clà, on pouvait presque la distinguer d'une guitare normale...
"Je ne sais pas quelle rune c'est, mais par Ulric, qu'elle est bien !"

Ebaït devant la guitare qui crachait à fond , il avala d'un trait sa chope Bugman qu'il appréciait tellement ...
Il se retourna alors et regarda le reste du groupe dans la taverne pendant qu'il savancait vers le bar pour prendre le 2eme verre ...
Il attendait vraiment que sa bouge un peu ! Haaa la jeunesse sans sagesse ... que de violence il leur faut !
Il s'accouda au bar et avala sa 2eme chope pendant qu'il demandait une 3eme ...

Kreich recula devant le regard furieux de la "jeune" semi-elfe, non sans laissé entrevoir sa longue dague…
Puis il se retourna et regarda avec un amusement certain le jeune nain à ses côtés, qui vidait une nouvelle chopine…
Bof, il trouverait bien quelqu’un a qui parler !

Voyant le manque d'interet du nain, Cyril haussa les épaules, tourna le bouton de volume au minimum et alla voir la semi-elfe.
"Bonjour ! Désirez-vous que je vous offre à boire, chère camarade d'aventure ?"

Melina fit un léger sourire au nouvel arrivant, avant de répondre : "volontiers, mais c'est notre employeuse qui paie, ne vous donnez donc pas cette peine..toutefois si vous insistez un verre de liqueur elfique ferait l'affaire. mais je vous sais gré de vous inquietez de moi ."

"Un verre de liqueur elfique donc ! Et une autre Bug pour moi !"
Puis, à l'adresse de la semi-elfe :
"C'est la première fois que je vois quelqu'un avec du sans elfe dans les veine... C'est vrai ce que les gens disent, vos oreilles sont pointues et les personnes en elles-même divinement belles..."