La Bête de la Forêt

Antoine s'emporta. Il en avait assez des jérémiades des mercenaires. On ne contestait pas ainsi son autorité :
— Vous le roturier, fermez-la ! On ne vous a rien demandé. Vous avez accepté de partir chasser ce maudit monstre, alors vous ne discutez pas ! Mon frère et moi commandons pas vous ! Je retirerais de votre solde le temps que vous nous faites perdre. Ecoutez donc le nain et l'elfe, ils ont bien raison.
Quant à vous révérée prêtresse, nous ne sommes pas là pour écouter des chants, bavarder et soigner les paquerettes fanées ! Nous allons chasser un monstre sanguinaire.
La prêtresse de Shallya fondit en larmes, choquée par le ton énervé du chevalier errant. Celui-ci la prit dans ses bras et la réconforta en lui tapotant le dos.
— Allons, allons, ce n'est pas une tenue de prêtresse voyons, on ne fond pas en larmes comme ça. Calmez-vous. Veuillez accepter mes excuses, je me suis emporté. Mais comprenez que nous partons combattre un monstre, prendre des risques, partir la nuit car c'est le meilleur moyen de le trouver, tout cela est indispensable. Dites vous que si vous faites ainsi, vous permettrez à des dizaines de gens de survivre !

Daïn reouvrit la porte et cria:
-Bon vous activez là? on va pas passer la nuit à réfléchir si on y va ou pas! Moi j'y vais, que les faibles attendent ici, on a pas besoin d'eux!
Puis il sortit de l'auberge qui était à côté des portes de la ville et se dirigea vers la sombre forêt qui s'étendait devant lui...

Taurnil les y attendait. Il avait sondé les sous-bois pour ne trouver personne de suspect.
"A votre grand dam, j'en suis sûr, nous sommes d'accord sur quelque chose, Maître Daïn... Que les faibles restent, nous n'avons nul besoin d'eux. Suivez-moi, je pense avoir repéré des traces de la bête !"
Sans plus attendre, le Dragon les mena dans la forêt, sans un bruit, ombre parmi les ombres, dans son élément...

La partie de chasse s'ouvrait donc. Grégoire ouvrait la marche ainsi que son frère jumeau, le nains et le danseur de guerre les suivaient, se lançant mutuellement plusieurs piques. L'écuyer qui c'était fait très discret dans l'auberge, se tenait, l'épée au clair, devant la prêtresse et les deux geux qui fermaient la marche.
La petite compagnie marchait depuis dix bonnes minutes en direction de la forêtquand ils arrivèrent à son horré. Là, tous se turent, la nuit tombait peu a peu, quand ils entrèrent dans les bois.

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Tous avancaient, en file indienne, en suivant une sorte de vieux sentier. Un craquement alerta l'oreille de Grégoire qui sortit aussitôt son épée de son fourreau. Il le va son bras gauche et a ce signale Antoine sortit lui aussi son arme et fit signe aux autres de faire de même.
Des grognements se firent entendre. Un homme bête se jetta alors sauvagement sur le jeune bretonnien, le mettant a terre. La bête du chaos fut rejointe par d'autre de ses congénères. Le chevalier errant se releva, il essuya un filet de sang qui sortait de sa bouche et ressera sa garde. Son frère se join a lui, et les autres membres de la bande durent prendre les armes. Ils étaient encerclés. C'était une embuscade.

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Bon, il y a 3 Gors et 4 Ungors qui nous encerclent. Ils ont l'effet de surprise et vous n'êtes pas des monstres de de "Grosbillisme", vous êtes même assez mauvais au CàC en ce qui concerne les geux et la prêtresse. Donc, tenez en compte.
Limitation 1post/jour/personne d'aurénavant.

Hérihor

Les yeux marron d’Elena s’écarquillèrent d’horreur devant les parodies humanoïdes qui venait de jaillir des buissons. Ces choses n’allaient pas l’attaquer… Elle était pacifique… Elle ne leur avais rien fais de mal… Et puis ces créatures n’allaient pas oser prendre une vie…
Paralysée par la peur, la prêtresse restait plantée au beau milieu du groupe, serrant fermement son bâton prés de son corps comme s’il pouvait lui être d’une aide quelconque.

Les yeux larmoyants de la jeune fille étaient incapable de se détourner du malingre Ungor qui s’approchait d’elle, une lance sommaire à la main.

Le regard de Taurnil s'embrasa. Un coup de taille déchira la bretelle gauche de sa tunique, révélant un superbe dragon noir et serpentin tatoué, dont les tatouages bleus sur la gueule correspondaient exaactement à celui de l'elfe. Celui-ci recula en sortant ses deux armes, et se posta en garde avec une lame haute, l'autre basse, avant de charger, pour voir ses coups parés avec brio par le bouvclier et l'épée, mais, tournoyant sur ses appuis, il faucha l'homme-bête qui tomba au sol, lui envoyant un coup de bouclier dans le visage, qui lui donna le temps de se relever...

Daïn dit:
-Rah! enfin de la chair fraiche à découper!
Le seul homme-bête se trouvant devant lui étant occupé par l'oreille pointue, le tueur se retourna pour voir la religieuse qui restait pétrifiée, comme ses deux chevaliers servants d'ailleurs.
Daïn se fraya un passsage rapidement tandis qu'un énorme gors se jetait sur la jeune femme.
Le nain sauta et frappa la bête du plat de sa hache, la déviant de l'humaine. Puis il se retourna pour lui faire face et l'attaqua alors qu'elle était encore à terre. Le gors para l'attaque et se releva avant de lancer une attaque verticale que le nain esquiva. Daïn frappa le gors aux côtes et le projeta à terre.
Il s'approcha de sa future victime, levant sa hache.

"Attention madame la prêtresse !" (une nouvelle version de 'Attention Messire !' ) fit Roger en poussant Elena à couvert, tandis que la lance de l'Ungor alla se planter dans un tronc d'arbre.

Puis Roger, inspiré par les légendes chevaleresques qui avaient bercé sa tendre enfance, se releva, pris héroïquement son arc long et... se rendit compte qu'il avait oublié de prendre des flèches... le boulet !

Bref il avait l'air malin maintenant, avec un arc sans flèches contre un ungor pas content du tout...

Antoine voyant la position de la prêtresse et du vilain qui avait fait preuve d'un grand courage, chargeant en hurlant :
— Pour la dame et le Roy !
L'ungor surprit fut percé d'un coup d'estoc dans le ventre. Le jeune chevalier retira sa lame et d'un magnifique revers décapita la bête. Il rejoignit la prêtresse sanglotante et son paysan protecteur.
— Cette bête est terrasée révérée prêtresse. Attention !
Poussant la prêtresse sur le côté, il encaissa la charge du gor dont la hache se fendit sur son armure, ne faisant qu'une légère entaille mais qui se mit à attaquer au corps à corps le jeune chevalier.

Jojo devant ce triste sepectacle dégeaina rapidement une dague de sa poche. Un ungor le chargea alors, dans l'oscurité Jojo ne voyait pas bien mais le cri de charge du bestiau lui certifiais qu'il était belle et bien en danger.

Jojo se plaqua dos contre un arbre, l'homme-bête attaqua avec sa lance lorsque le barde fit un pas de coter. L'arme de la créature des bois se figea dans l'arbre et Jojo en moin d'une seconde coupa dans le bois de la lance pour transformé l'arme de l'ungor en simple baton.

L'ungor furieux lança de nombreuses attaques à l'encontre du barde. Celui ci réussi néanmoin à tout esquivé (quelques coups touchères mais avec un bout de bois cela n'avait pas grande chance de blesser). Jojo s'aperçut alors que l'homme-bête lançait constamment des regards furieux et des cris haineux à l'encontre de ses chaussures à clochette; le barde compris alors que le bruit provoquer par les chaussures dérangeait l'ungor. Profitant de cette information, Jojo feinta l'adversaire avec une esquive, pris l'ennemis à contre pied et secoua sa chaussure; l'homme bête bien embêté par la manoeuvre ne réussi pas à contenir ses réflexes et tourna son regard sur les chaussures, Jojo saisit la seconde d'inatention et frappa aux coeur de la bête.

L'ennemis s'effondra et le barde chercha des yeux Elena, il voulais être certain que tout allais bien car il ne l'avait que peu vu durant le trajet (il était assez loin derrière le groupe au début, retarder par un tavernier l'accusant de lui devoir 30 chopes de bières...).

Lorsqu'il vit Elena et Roger, Jojo eu un instant d'hésitation, puis, faisant ce qu'il pensait être le plus intelligent, il se plaça devant la pretresse et joua du luth pour s'attirer les foudre de l'ennemis...

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HRP: Etant tomber contre un ungor relativement nul, Jojo surestima ses compétence au combat et pense s'attirer les bonnes grace de Elena en tuant quelques bestiau devant elle "pour la protégé".

"Le lennaqual !"
Taurnil repartit à l'attaque, flamboyant, dans le style de combat si particulier du Peuple des Fées, une superbe danse, une Danse de Mort... L'homme-bête perdait peu à peu du terrain tandis que Palarran retrouvait peu à peu les reflexes d'antan... Ceux des duels contre les conscrits... Ceux des duels contre son Maître et père... Ceux de l'attaque homme-bête, où son père est mort... Ceux des combats au nord-est. Les tatouages de l'elfe et du dragon se mirent à briller tandis que les yeux de l'elfe s'assombrirent, prenant une teinte presque noire, les gestes de plus en plus rapides et précis, ignorant les légères coupures qu'il recevait... Pour enfin empaler le Gor en le décapitant, en s'écriant :
"Lessë elqueni astal !"
Il sortit ses armes, les essora, et regarda comment le combat évoluait...

Le gors roula sur le côté pour échapper à la hache runique du tueur, mais celui-ci, plus rapide, dévia son coup et trancha la tête de l'homme bête.
-Et de un!
Puis le nain se retourna et vit que la plupart des hommes bêtes étaient morts ou engagé.
-Grmbl... auraient pas pus v'nir plus nombreux ces zigotos?

Elena état à terre, projeter au sol par Roger pour lui éviter un cruel coup de lance de l’Ungor. Rampant sur l’humus humide, cherchant à percer l’obscurité des yeux, elle n’apercevait que le cliquetis des armes, des cris de haine, des meuglements bestiaux et des râles d’Agonie. De nouveau, les larmes lui montèrent aux yeux, pourquoi tant de haine ? Pourquoi les créatures vivantes étaient incapables de vivre en paix ? La guerre était donc partout ?

Ses belles joues furent souillées de larmes
« Pourquoi est tu partis ? » , sanglota la prêtresse, « S’il te plait, reviens… aide-moi… »

Soudain, la douce mélodie d’un luth retentit dans l’obscurité. La jeune fille releva les yeux pleins d’espoir. Le combat serait il finit ?

Antoine était au corps à corps avec la bête, son épée bâtarde tombée au sol à côté de même que la hache du gor. Les crocs sanglants de l'homme-bête se rapprochait de sa visage dangereusement quand il usa des forces qui lui restaient pour lancer son poing dans la tête mutilée de la créature du chaos, qui recula d'un mètre, permettant au jeune chevalier de Gisoreux de récupérer son épée pour se défendre et de gémir un cri de détresse. Mais seule la prêtresse sanglotante était à proximité...

Le nain cherchait désespéremment une personne à aider, pour pouvoir se battre encore un peu quand il vit Antoine.
Courant vers l'humain il fit un bond impressionnant pour un nain et frappa la bête du plat de sa hache, l'assomant.
L'humain se releva et s'avança pour l'achever tandis que Daïn restait à proximité par sécurité...

Roger aurait sûrement pissé de rire en voyant Jojo jouer du luth devant l'Ungor s'il ne s'était pas senti lui aussi passablement ridicule avec son arc sans flèches. "Bon ben, voilà, on est morts..." dit-il, résigné. L'Ungor lui, s'était immobilisé devant Jojo et se grattait la tête d'un air perplexe.

Soudain une épée à deux mains vint décapiter l'homme-bête d'un coup net. Roger était fier de lui-même, d'Elena et de Jojo pour avoir su mettre en commun leurs efforts afin d'accomplir ce haut fait d'arme, qui pour un gueux était un exploit.

L'elfe sembla reprendre le contrôle de lui même : ses yeux s'éclaircirent, sa respiration reprit une vitesse normale, ses tatouages cessèrent de lui, et surtout, il tomba à genoux, lâchant ses armes, submergé par un vague de douleur devant toutes les blessures que lui avait infligé le Gor... Prises séparément, elles était bégnines, mais toutes ensemble, cela devenait préoccupant...

Face au petit groupe ne restait plus qu'un ungor (HRP: si j'ai bien compter...), celui ci regarda Jojo joué du luth puis, s'apercevant de sa situation, partis en courant pour sauvé sa vie...

"-Youhou !!! Nous voila maitre du champ de bataille! Le dernier ennemis fut vaincu par la seul puissance de la musique vous rendez-vous compte?!"

Jojo fit face à Roger et Elena, à présent il était certain (à tord) que rien ne pouvait leur résister.

"-Je vais écrire un poème sur notre victoir, on le chantera sur des générations!"

"Un poème ? Ca sert à quoi ?"

Roger n'avait jamais appris ni à lire ni à écrire, et il n'avait donc aucune idée de l'utilité d'un poème pour moissonner les champs par exemple.

Elena se releva, ses yeux noisette brillants d’admirations :

« Jojo, mais c’est merveilleux ! La beauté de votre chant a atteint le cœur de cette créature et lui a fait comprendre la beauté de la vie ! Elle en a même perdu la volonté de se battre ! Vous avez été bénis par Shallya pour que vos chansons ait un tel pouvoir ! »

La prêtresse contempla un long moment ce merveilleux barde qui combattait avec son luth et non l’épée a la main. Elle fut cependant interrompue par de léger gémissement de douleur. L’attention de la jeune fille fut alors attirée par l’être fée qui avait visiblement besoin de soin. La servante de Shallya alla immédiatement à ses cotés.

« Ne vous inquiétez pas, je vais immédiatement arranger ça ! »
Elena se mit alors à préparer un baume, ravie d’avoir enfin une occasion de se faire pardonner la surdité temporaire qu’avait occasionné à l’elfe sa présentation prés de l’auberge. Avec douceur, elle appliqua le baume et banda les blessures avec soin.
« Voilà, j’ai fini ! Vous devriez vous sentir mieux ! »
La jeune fille s’interrompit en voyant l’air crisper de son patient. Sans un mot, celui ci s’éloigna d’une démarche mécanique.
Avec tristesse, la jeune fille rangea ses affaires, visiblement le représentant du peuple sylvestre lui en voulait toujours…
Elle remarqua alors que suite a sa chute, ses préparations médicinales et son matériel de cuisine s’étaient mélangé dans son sac. La prêtresse blêmit en regardant l’étiquette de l’un des flacons de poudre qu’elle avait utilisé pour préparer le cataplasme.

POIVRE

Grégoire en avait marre, il en avait marre d'entendre les niaiseries de la prêtresse et de Jojo.
"Mais vous n'avez pas finis !! Ce n'est pas le poème ou la musique qui ont fait fuire cette ignoble créature !! C'est bien la peur de finir comme ses congénères"
Il désigna les corps entassés des hommes-bêtes de son épée.
"Alors s'en ai assez, je pourrai supporter vos chants et vos poèmes, mais par pitié, arrêtez de prétendre que ces-derniers vont nous sauver..."
Le chevalier rangaina son épée et tourna le dos aux gueux et à la représentante de Shallya...

Antoine se releva à son tour.
— Les vrais héros du jour ce sont maître Dain, maître Taurnil et Grégoire, pas vous bande de gueux arrogants, orgueilleux et vantards. Ni vous révérée prêtresse. Je vous ai prévenu, si vous nous accompagnez, il faudra vous battre et ne pas rester au sol à gémir pendant des lustres. Je vous ai déjà sauvé d'un de ces immondes hommes-bêtes que l'on nomme Gor, je ne pourrais pas faire de même à chaque fois. (il regarda le petit groupe) Comme je suis dans mon jour de bonté et que nous avons de grands héros dans le groupe, un quart d'heure de pause.
Sur ce le jeune chevalier errant alla s'asseoir sur un buche.

"Merci, merci à vous monseigneur, vous êtes trop bon..." dit Roger avec toute l'hypocrisie dont il savait faire preuve, avant d'aller casser des branches aux arbustes alentours pour se confectionner des flèches de fortune.

Taurnil détourna à peine la tête.
"Merci. Mais je ne saurais pas m'appeler un héros, pas encore."
Puis il se mit à regarder le groupe, une lueur malicieuse dans le regard.
"En tout cas, ne vous en faites pas. Si vous ne pourrez les défendre, moi je le ferais... Pas une aberration chaotique ne tuera quelqu'un de notre groupe, ou alors je mourrais avant ! Au fait, prêtresse Elena, merci pour ce cataplasme, même si je ne savais pas que ca pouvait faire cet effet là... "
Il prit ensuite sa flûte et se remit à jouer, sans plus faire attention à ses blessures. Son air était toujours le même, gai et triste, puissant et déclinant...

*Où est-ce que je me suis encore fourré moi? j'espère que cette bestiole va être suffisament grosse pour rentabilisé le voyage...*
-Bon on y va bande de dégonflé, et parlez bien fort, que d'autres agneaux viennent nous saluer un peu!
Daïn continua la marche en chantant un vieil air nain à tue-tête...