Sanglante Traversée

Le combat était finit, alors, Glurkar entreprit de se défouler un peu. Cette escarmouche l'avait énervé, et il n'avait pas eu l'occasion de frapper le flagellant assez fort pour faire passer sa colère. Il rangea alors son épée, pris un énorme morceau de bois et commença a frapper le corp du sigmarite qui gisait a terre. En quelques minute, il n'en restait que de la pulple et Otto était recouvert de sang et se mit a rire comme un dément.
Il reprit son souffle durant une minute ce mit a toussé, puis tomba lourdement sur le sol...

Mob'vekhar planta sa faux à côté de lui et s'assit en tailleur, se balancant d'avant en arrière en marmonant des propos incomprhéensibles d'une voix liquide et râpeuse...

Un sourire malsain et vicieux à souhait se dessina sur le visage de Mauldred. il était très difficile de croire qu'à une époque il avait pu avoir un air noble et hautain.



Sortant de la pénombre que lui procurait l'arbre sous lequel il était, il retira sa cape, défit les sangles qui maintenaient son armure et enleva les plates une par une. Après quoi il retira sa cotte de mailles et pour finir, ses vêtements, dévoilant une anatomie d'athlète modelée par une vie de combats sanguinaires, arborant çà et là de grandes cicatrices.

Affichant toujours son sourire cruel, il entra lentement dans l'eau froide, jusqu'à ce qu'il ait tout entier disparu sous la surface liquide. Puis rien ne se passa. Pas une bulle d'air ne vint crever la surface.

Soudain Millénia sentit quelque chose la frôler, et un instant après elle entendit : "Coucou...". C'était la voix de Mauldred, derrière elle.

Après avoir été pensé, Ezekiel avait également eu l'idée d'aller se baigner, mais la place était déja prise, et il ne désirait pas se faire remarquer. Il partit donc dans le sens du courant du fleuve un peu plus loin, et enleva lentement ses vétements, les blessures guériraient plus vite avec l'eau. Il observa son corps.
La plupart des blessures étaient en partie refermées, seul celle causée par l'arbalète était encore béante, et le moine déchu avait du déchirer un pan de sa cape pour se panser.
Son corps était svelte et musclé, les pics ressortaient de ses deux bras, lui donnant l'air d'un monstre dans la nuit. Mais le noir n'avait pas l'air d'en avoir finit avec lui, et les pics menaçaient de lui pousser sur les épaules désormait, risquant de devenir impossible à cacher. Ses yeux noirs brillaient légèrement, alors qu'il regardait les étoiles,également domaine du noir.
Tout à coup, il entendit une voix:
-COUCOU
Ezekiel réalisa qu'il n'était pas assez éloigné des autres élus, et il s'avança un peu plus dans le fleuve.

La jeune fille contempla le chevalier quelque peu interloqué. Il avait déjà fait preuve de ce curieux humour des plus enfantin avec Otaaji lors de leur échappée de la ville et venant d’un cultiste du Chaos, la chose lui paraissait étrange. Mais qu’importe, elle ne risquait pas de subir les effets néfastes des Sombres Puissances tant que Lanshor veillerais sur elle. La jeune fille détailla plutôt avec plaisir le corps athlétique de son compagnon. S’il le désirait, il pourrait la tuer en un instant, que se soit en lui broyant doucement son frêle corps entre ses bras musculeux ou alors en la noyant sadiquement dans la rivière glaciale.
Millénia savoura cette enivrante pensée d'être le jouet d’un Guerrier du Chaos, puis elle se dirigea vers lui et l’enlaça. Elle sentit le dos puissant du bretonnien sous les douces caresses de ses mains agiles, sa peau épaisse contre sa poitrine soyeuse et surtout son désir… La rouquine s’abandonna à la découverte de son futur amant, réalisant avec volupté que pour la première fois depuis une éternité elle ne savait pas ce qui se passerait. Cela faisait depuis tellement longtemps qu’elle n’avait pas senti cette merveilleuse sensation de l’inconnu. Ses autres partenaires étaient tellement prévisibles, qu’elle savait d’un regard ce qu’ils allaient lui faire et ce qu’ils attendaient d’elle. Mais là…
Allais t’il être un amant fougueux ? Un bourreau Sadique jouissant de ses cris de Douleurs ? Un meurtrier qui la tuera lentement ? Un plaisantin qui finalement lui dira qu’il n’a pas envie ?
Millénia plongea ses charismatiques yeux bleus, les pupilles dilaté par son excitation, dans le sinistre regard ardent de Mauldred. « Nous pourrions retourner sur la berge, mais si tu n’y vois pas d’inconvénient, je préférerais te faire bénéficier de mes compétences dans la rivière… » , susurra t’elle de sa voix suave et approchant ses lèvres de celles du guerrier.

Mauldred répondit, sur un ton froid, extrêmement différent de celui, enfantin, avec lequel il avait précedemment laché "Coucou" :

"Avant de vénérer notre divinité commune, je dois te poser une question qui me torture l'esprit depuis le départ. Tout d'abord, sache que je n'ai nulle confiance en toi. Je ne fais confiance à personne, et surtout pas aux dévôtes de Slaanesh. Et j'aime que les gens me craignent, d'ailleurs ils me craignent presque tous..."

Sous ses sourcils froncés, les iris rougeoyants de Mauldred fixèrent plus intensément la jeune femme qui le fixait également. On eût dit qu'ils se combattaient du regard. Les pupilles de Mauldred se rétrécirent et il reprit la parole, semblant gêné.

"Mais toi... Pourquoi, Millénia ? Pourquoi... ne me crains-tu pas ?"

Ainsi c'était cela qui torturait Mauldred. Il n'était pas indifférents aux charmes de la slaaneshi (qui pouvait l'être ?) mais elle le perturbait. C'était complètement nouveau pour lui, de constater qu'il ne faisait pas peur à son interlocuteur. En l'occurence une interlocutrice qui semblait même excitée d'être à sa merci, un comble...

La jeune fille ouvrit grand les yeux sous l’effet de la stupeur. Décidément, les guerriers du Chaos étaient bien différents de l’image qu’elle en avait. La surprise passée, elle adressa un sourire mutin au chevalier et posa sa tête tendrement sur son torse puissant.

« Mais j’ai peur ! Et c’est cela qui me plait ! Toi, tu as la chance d’être un mâle, tu n’as aucune idée de ce que nous autre, femelles, subissons en Bretonnie. Dès ton plus jeune age tu as connu l’enivrante sensation de l’entraînement pour la guerre, on t’a accordé le privilège de connaître l’excitation de la batailler, de quitter ton château pour arpenter le monde, de découvrir le plaisir à la pointe de ton sexe, de t’enivrer des alcools les plus raffinés et des mets les plus succulents jusqu'à outrance… Mais moi, moi, je n’ai pas eu cette chance. J’ai été maintenue enfermer dans ce tombeau de pierre que l’on nomme château, j’ai été condamnée à ne pouvoir profiter de l’excitation de la bataille, de devoir rester sobre et humble en toute circonstance. J’ai été élevé dans le culte de l’hymen que seul mon époux aurait le droit de déchirer. Et encore ne le ferait il que pour s’assurer descendance car pour le plaisir il irait chercher les femelles des gueux et les catins, plus expérimentée que nous autres. Voilà qu’elle est notre lot, à nous, femelles de la noblesse : errer tel des ombres dans les ténèbres glacés d’une prison de pierre.
Mais j’ai brisé mes chaînes, je suis parti à la découverte du monde. Si tu savais les merveilleuses sensations que j’ai ressentis la première fois que je suis aller seule en ville ! Une explosion de couleur, de sons et d’odeur. Et j’ai surtout découvert la Peur. Que ce soit de l’inconnu ou de la mort, il n’est plus magnifique sensation que celle-ci. Tes sens sont aux aguets, te fournissant une infinité d’information auxquels tu n’avais jamais prêté attention jusqu’alors. Le moindre souffle de vent, le geste le plus anodin, la plus légère des odeurs éclatent dans toutes leurs splendeurs car tu cherche à comprendre ce qui va se produire. Mais surtout, surtout tu profite pleinement de l’instant présent, tu le vis intensément car il pourrait bien être le dernier. Oui, la Peur est le plus merveilleux des ravissements et je suis comblé d’enfin redécouvrir ce sentiment en ta présence. De pouvoir de nouveau profiter pleinement de mon existence. J’ai peur, car j’ignore ce que tu vas me faire et il n‘est pas plus extatique sensation que celle ci »

Mauldred parut rassuré que Millénia lui dise qu'elle avait peur.

"Ce n'est pas tout à fait le même genre de peur que ressentent mes ennemis... mais cela me convient tout de même. J'aime dominer par la peur. Et si tu aimes avoir peur, alors tu seras servie... MWAHAHAHAHAHA !"

Mauldred et Millénia regagnèrent alors la rive. Le sombre déchu avait une lueur malsaine inquiétante dans ses yeux aux couleurs du sang. Le sourire qu'il affichait n'était pas non plus très rassurant...

Leopold commença par panser sa blessure au torse, qui malgré sa peur n’était pas si profonde que ça. Puis il aiguisa sa lame. Il lui fallait une arme très tranchante et il avait un oncle forgeron qui lui avait appris comment aiguisé les armes de façon à se qu’elle coupe le mieux.
Ensuite il enleva sa chemise percée de trou. Ses piques dans le dos était maintenant visible même avec une chemise ou un vêtement par-dessus. Son corps était plutôt musclé et il était large d’épaule. Il commença son entraînement quotidien : il enchaîna des pompes avec des tractions sur une branche d’arbre. Mais il se fatigua vite car sa blessure et le combat l’avaient fatigué.

Il décida d’aller se promener près de la rivière. (Comme par hasard ). Soudain il entendit des cris qui ressemblaient plutôt à des râles de jouissances. Il s’approcha et vit Mauldred le chevalier déchu avec la servante de slaanesh. Il s’arrêta net. Il s’assit finalement un peu plus loin et regarda la sombre forêt.

Ulg se léchait les membres antérieurs.
Il avait retrouvé une forme "normale" après le combat. Mais la possession intensive du démon l'avait fatigué. Il lui semblait désormais que tout avait changé.
En tout cas leur adversaire avait eu les yeux plus gros que le ventre visiblement, car aucun sectataire n'était tombé. Les Dieux suivaient donc avec attention leurs faits et gestes.
Le teint pâle d'Ulg était désormais violacé par endroits, et il semblait peu probable que sa peau retrouve un jour sa couleur d'origine. Quand à sa posture, le possédé restait en permanence courbé, la tête relevée et les bras pendants. Ses quatres membres puissants se terminaient par de longues griffes acérées et une queue poussait dans son dos. Deux apex de cornes pointaient faiblement sur le crâne chauve du semi-démon et ses yeux brillaient en permanence d'un halo mystique.
Ulg prenait de plus en plus consistance sur ce monde, et les adversaires toujours plus forts que le groupe affrontait ne faisaient qu'accroître son évolution.
Très bientôt, Ulg pourrait défier le chef du groupe et prouver aux Dieux qu'il méritait une attention particulière. En attendant, il lui faudrait combattre les sectataires un à un, jauger leur force et leur pouvoir.
Mais tout cela, seul le démon y pensait...

Etendue sur le sol, la rouquine contemplait le ciel. Sa vision se brouillait légèrement, obscurcit par un voile noir qui s’intensifiait petit à petit. Sur son cou fluet, elle pouvait sentir l’impitoyable caresse de la puissante poigne de son compagnon. Millénia avait l’impression, qu’inconsciemment, elle essayait vainement de se libérer de la mortelle étreinte de son amant, sentant sous ses mains les muscles bandés de Mauldred, aussi bien par l’effort que par l’excitation.
Malgré la semi-inconscience dans laquelle la plongeait la suffocation, la rouquine pouvait encore ressentir... L’exquise Douleur que les sévices avaient infligé à son frêle corps, les voluptueux coups meurtrissant sa chair que le chevalier lui asséner frénétiquement avec sa dague de chair, le bruit de la respiration du déchu, rendu lourde et sourde par le plaisir qu’elle lui procurait. Les gigantesques mains resserrèrent leur impitoyable étreinte et la bretonniene sombra dans les ténèbres, elle allait mourir, il allait la tuer…
Mais Lanshor ne semblait pas encore la désirer auprès de lui car il accorda à son compagnon la délivrance de l’extase et l’étau qui enserrait le cou de la jeune fille se relâcha. Millénia se redressa alors, aspirant à grande bouffée l’air environnant, découvrant les plus subtiles odeurs d’humus, jouissant de la moindre meurtrissure de sa chair, repensant avec extase à la mort qui l’avait si sensuellement caressé, goûtant avec volupté le dégoût de s’être offerte à une abomination chaotique… Toutes ces émotions se mêlaient en une odieuse mais lascive symphonie, ravissant l’âme blasée de la servante de Lanshor.

Mauldred reprit soudain ses esprits, il essuya le filet de bave qui coulait sur son menton et regarda les marques violacées de strangulation qu'il avait infligé au cou de Millénia. Il se demanda alors ce qui se serait passé si, dans son état de transe bestiale, il était allé jusqu'au bout, s'il l'avait tuée. Puis il regarda son propre torse et les profondes griffures, encore suintantes de sang, que la slaaneshi avait laissé avec ses ongles pendant l'étreinte. Cela fit sourire le chevalier déchu : la servante du Prince du Chaos avait l'air vulnérable mais visiblement les apparences étaient trompeuses.

Le chaotique se leva et regarda vers la rivière.

"Ce soir j'ai vénéré ton Prince plus que d'acoutumée, les trois autres Dieux ne vont sûrement pas apprécier..."

Khatzar revint en grognant bien haut. Il était parti explorer les environs pour assurer la sécurité du campement. Et il ne semblait pas satisfait.
— Bon, allez tous on se bouge et on se remet en marche. Y a une foule de miliciens qui nous pourchasse pas très loin d'ici. Et ils sont trop nombreux pour qu'on gère le problème.

Ulg grogna bruyamment.
Son allure de Stryge donnait froid dans le dos, et même le nain chaotique ne pu réprimer un frisson lorsque l'engence du chaos passa à proximité de lui.
" Je sens... peur et colère... Leurs misérables... enveloppes... bientôt... Dieux contents... "
Glurkar regarda le possédé d'un sale oeil alors qu'il semblait évident que le démon éprouvait de moins en moins de difficulté à se matérialiser.
Tandis que le démon progressait et s'engouffrait dans la forêt, vers le Nord, Glurkar s'approcha de Khatzar et Mauldred (qui avait fini ses cabrioles) :
" Il faudra désormais se méfier, même si ma magie le retient encore, j'ai peine à croire que le démon ne tente pas de nous massacrer pour sa seule gloire... En tout cas je ressens une violence incroyable, l'Infortuné se fortifie à mesure que nous progressons vers les terres désolées. Mais faute d'ennemis, le démon se retournera contre le maître...
Faites attention, élus du Chaos, mais garder ça pour vous, les autres ne sont que des pions. "
Glurkar jeta un regard en coin aux autres sectataires puis suivi le possédé, tandis que les autres se préparaient en hâte.

Mob'vekhar se releva aux paroles de :
"We make His Dominion, He gives us His Hell."
Puis il saisit sa faux et suivit le groupe, reniflant encore une fois pour bien faire sentir son impatience...

La forêt semblait prise de teinte multicolore, les arbres dansaient d’obscène manière, leurs branches se caressant lascivement. Tel des ombres aux contours incertains, les autres cultistes allaient et venaient, semblant se fondre dans les troncs. Seul Ulg, rayonnant, semblait rester lui-même. Adossé à un rocher, Millénia dodelinait doucement de la tête, un sourire béat illuminant son irrésistible visage. La drogue altérait ses sens, lui permettant de profiter pleinement des meurtrissures qui cinglaient son corps tandis que dans son esprit embrumé les merveilleux souvenirs de sa soirée se fondaient en une discordante symphonie.

La rouquine était au bord de l’extase. En outre, même le chevalier déchu était persuadé qu’elle adorait ce slaakekchose. D’un certain coté cela la surprenait et ne faisait qu’ajouter une agréable discordance supplémentaire dans le chaos de ses pensés. Il faudrait qu’elle essaye de ce renseigner sur ce fameux Prince, le fait qu’ils confondent Lanshor et cet être écœurant l’intriguait. Et puis, cela pourrait être amusant… Mais aussi compliqué vu qu’elle était censée le connaître mieux que les autres cultistes.

Le signal du départ réussis à percer la barrière de la drogue et à atteindre l’esprit de la bretonniene. Elle se releva avec grâce et se dirigea vers les autres. Quant elle entendit l’étrange diatribe du répugnant bipède à la faux, Millénia soupira et grommela à son égard :

« Oï ! Reikspeil de hanashite kudasai ! Atashi ha anta no hanashi o zenzen wakaranai yo ! »

A nouveau vêtu de sa sombre armure moussillonaise et de sa pélerine noire rapiécée et usée qui la recouvrait par-dessus, Mauldred se livrait à son passe-temps favori : ruminer des idées noires. En fait son passe-temps favori était plutôt ruminer des idées noires en contemplant les restes de ses victimes après un beau massacre.

Les grognements de Khaztar le tirèrent de ses pensées obscures :

"— Bon, allez tous on se bouge et on se remet en marche. Y a une foule de miliciens qui nous pourchasse pas très loin d'ici. Et ils sont trop nombreux pour qu'on gère le problème.

— Oui, sire Khaztar." répondit-il sur un ton monocorde, avant de poser son fléau récemment acquis sur son épaule pour se remettre en marche.

"Aller !! il nous faut traverser la Reikwald maintenant, tous en marche ou vous voulez être brûler sur un bûcher en place publique ?
Sur ces paroles, Glurkar reprit la marche suivit de tout les survivants du NoirSymbole. Il pénétrèrent plus profond dans les bois.

Millénia regarda d’un air effaré le Grand Prêtre du Noir Symbole.

« Quoi ?! On va devoir traverser la Reikwald a pied ?! Mais…Mais…Il y a plein de bêtes là dedans ! Et en plus, il n’y a pas d’auberges ! Pas de bains chauds ! Pas de repas corrects ! Pas de boutiques pour acheter du parfums et des vêtements ! Et c’est sale ! Et on va devoir dormir à la belle étoile et non pas dans un lit bien douillet ! On est absolument obligés de passer par là ? »

Visiblement , les problèmes de confort inquiétaient plus la bretonniene que les trois Répurgateurs restants…

— Et alors ? Tu crois que les Dieux Sombres se soucient de leur serviteurs si ceux-ci sont des vrais chochottes tout juste bonnes à faire la cuisine ? Non. Alors tais-toi et marche.
Khatzar continua de râler en avançant.

« Tout juste bonne à faire la cuisine ?!!!! »
Comment ce minable nabot chaotique osait il lui sortir une insanité pareille !!! Le fait de sous-entendre qu’elle était tout juste bonne à faire la cuisine lui remémorait un désagréable souvenir avec un individu particulièrement odieux.

« Ce n’est pas parce que je suis une personne sensible et délicate que je ne suis bonne qu’à faire la cuisine ! Moi au moins je suis une personne civilisé qui fit attention à ma santé et à mon physique ! Mais vous ne pouvez pas comprendre, vous, de vulgaires adeptes de divinité répugn…
La rouquine s’arrêta un instant, se rendant compte de l’erreur qu’elle avait failli commettre
« Heu… De divinités moins sensibles à ces… problèmes que mon… heu… Prince » , bafouilla t’elle, espérant que personne n’aura remarqué son lapsus révélateur.

*De divinité répugnante ?! Elle... Elle à voulu dire ça j'en suis certain!... Cette Millénia est louche je l'ai sut depuis le début... Jamais elle ne m'aura en tout cas...
Que vais-je fair à présent? Le dire aux autres? Non! Certainement pas, la moitier au moin doit être de mèche avec la rouquine... Je vais la surveiller, la surveiller et attendre, on avisera suivant ce qu'il ce passera...*

Otaaji fixais Millénia du regard, ses yeux devinrent brillant. Ne voulant pas ce fair soupçonné, le sectataire ce leva et ramassa ses affaires. *Espérons que personne ne ce doute de rien...*

Khatzar s'était retourné et la lorgnait suspicieusement :
— Répugnantes hein... Alors comme ça tu trouves les Dieux du Chaos répugnants... On va peut-être devoir t'apprendre la véritable puissance des Dieux Sombres. Ce n'est pas parce que tu adores ton minable Slaanesh que nous t'épargnerons de vifs tourments. Mais nous n'avons pas le temps pour le moment pour s'éterniser, juste pour te défigurer à moins que tu n'ais quelque chose à dire.
Tenez la bien vous autres ! Maul, le tisonnier !

Tu vas devoir trouver une bonne excuse vite sinon ton jolie visage va se retrouver comme celui de Double-Faces

Mob'vekhar s'était immédiatement retourné. A présent, il la tenait ferment, les bras contre le corps, de toute la force de son corps malade et répugant... il renifla une fois, pour faire bonne mesure, puis lui sussura :
"Tu n'aimes pas ca, hein ? Sentir la bienveillante maladie de Grand-père qui coule en moi... Et me sentir tout contre toi... Rassure-toi, tu seras bientôt morte..."

Là, elle avait gaffé…

La rouquine suffoquait, l’abominable odeur corporelle de Mob’vekhar l’empêchant de respirer. La jeune fille était prise de nausée tandis qu’elle sentait le corps suintant et malade du monstre caresser son corps sensuel, l’ignoble pus du serviteur du Seigneur de la Déchéance souillant sa peau soyeuse. La Bretonniene essayer de se débattre afin d’échapper à son agresseur, mais cela était inutile, son frêle corps n’ayant pas la force nécessaire pour briser l’étreinte du pestiféré. Malgré tous, Millénia ne pouvait s’empêcher d’être heureuse, jouissant de la situation désespérée dans laquelle son imprudence l’avait placé.

Cependant, Mob’vekhar n’était pas le seul à être bénis par une divinité… L’enivrant parfum de la jeune fille commençait lentement à s’imposer à ses narines mortes, tandis que les délicates caresses de la flamboyante chevelure flattaient sa chair malade. Mais cela n’était rien par rapport à l’incomparable sensation que lui procurait le contact de la peau d’albâtre de la diablesse. Mut une odieuse puissance, de délicieux frissons envahissaient de nouveau le corps à moitié mort du disciple de Nurgle tandis qu’une voix lui susurrait à l’oreille de torrides promesses…

L’influence insidieuse ne se limitait pas a l’agresseur de la jeune fille, les autres membres de la secte, comme captiver par un sournois pourvoir, ne pouvaient s’empêcher de contempler avec délice le corps de la Bretonniene qui, essayant de se libérer, se trémoussait langoureusement, ses minces vêtements dévoilant subrepticement les merveilles de son anatomie tandis que les légers gémissements de frustrations qu’elle émettait flattaient et faisaient croître leur désir.

Malgré son comportement, l’œil de l’Hermaphrodite semblait accorder une attention particulière a la Bretonniene.