Sanglante Traversée

Ulg répondait pour l'instant de l'autorité de Glurkar, ce qui le forçat à le suivre. Sa nature démoniaque lui permettrait de suivre ses alliés montés en gardant la même allure qu'eux.
Ce qu'il fit. Happant au passage le bras d'un infortuné milicien, Ulg couru aux côtés des sectataires pour s'échapper de la cité, tout en s'efforçant de dévorer l'homme pris entre ses griffes.
Au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient de la porte Est, en direction de la Reikwald, Ulg pu apercevoir que la porte était peu gardée, les miliciens n'avaient sans doute pa eu le temps de prévenir leurs congénères de la porte. Le combat serait donc aisé pour le cultistes, mais il ne fallait pas traîner...

***

Deux gardes en armures lourdes et hallebarde au bas de la porte et quatre arbalétriers en haut, qui nous canardent aisément de leur position surélevée. Deux escaliers de part et d'autre permettent l'ascension à l'étage des arbalétriers.
La porte est fermée, il faudra l'ouvrir.

Millénia prit soin de choisir un étalon vigoureux parmi les bêtes que présentait l’étrange encapuchonné. Cela serait utile lorsqu’ils se seraient enfin enfuit de la cité et qu’ils s’accorderaient enfin une pause.
Elle monta le cheval et lui flatta l’encolure.
« Ne t’en fais pas, ce n’est pas toujours moi qui te monterai… » , lui déclara t‘elle de sa voie enjouée.

Puis vint la chevauchée à travers la ville. La rouquine ne quittait pas Leopold des yeux, savourant chacun de ses rictus de douleurs. L’excitation la submergeait de nouveau tandis qu’elle contemplait son compagnon, enviant les merveilleuses sensations qu’il devait expérimenter en ce moment même. Mais pourquoi était elle tombé sur un aussi piètre amant que ce maudit milicien ?

Ses pensées furent interrompues par un grognement du Possédé. Ils arrivaient à la porte.
La bretonniene eut une moue de dédain envers les guerriers à l’armure lourde. Qu’est ce que ces imbéciles pouvait ressentir sous leur boites de conserves ? En plus cela était disgracieux au possible. Elle se tourna vers ses compagnons.
« Si le possesseur d’une arme lourde avait l’obligeance de défoncer la porte, je m’occupe des arbalétriers »

"Si le possesseur d’une arme lourde avait l’obligeance de défoncer la porte, je m’occupe des arbalétriers"

"A vos ordres ma dame..." répondit Mauldred avec un rictus moqueur. Il sortit des replis de son ample manteau une claymore quelque peu énorme et effrayante aux bords abîmés. On se demandait bien comment il avait pu cacher une telle arme sur lui.

Mauldred éperonna son destrier et chargea, n'ayant cure des carreaux d'arbalète qui transpersaient son ample cape ou rebondissaient sur son armure. Trois coups circulaires (très) puissant plus tard, et la porte vola en éclats.
"Voilà qui est fait... maintenant filons d'ici ! Nous ne pouvons espérer vaincre les Quadruplés de la Flamme à nous seuls !"

Les arbalétriers étaient en train de recharger leurs armes, et Mauldred était juste en-dessous d'eux. Si Millénia et les autres ne faisaient rien ils allaient être transformé en porcs-épics, lui et Kazthar.

Ezekiel detestait chevaucher, mais il n'avait visiblement pas le choix. Sa monture fila droit vers la porte. Certaines arbalètes se tournèrent vers lui. Le premier carreaux à le toucher rebondit purement et simplement sur son corps, au grand étonnement de tous, alors que le second lui perfora la gauche des abdomminaux. Utilisant toutes la puissance de son ame, il tentait de repousser la douleur sur son cheval, mais ce n'était pas chose évidente, après les prouesses qu'il avait déja accomplit.
Il pria le noir et lutta contre l'inconsience en priant le noir, mais il ne pourrait pas maintenir ses efforts très longtemps.

Bien que sa nature semi-démoniaque ait pu permettre à Ulg d'apercevoir leurs ennemis en avance, il n'en arriva pas moins en retard, toujours en train de déguster le milicien malchanceux.

En arrivant à la porte, les arbalétriers "canardaient" les chaotiques, au rythme auquel leurs armes leurs permettaient de tirer. Néanmoins, l'un des humain, visiblement plus averti et expérimenté que les autres (ou peut-être tout simplement plus vicieux) , parvint à blesser la jeune bretonnienne à la jambe droite, et un mince filet de sang s'écoula de la plaie tandis que la belle montait les escaliers de droite.

Ulg grogna en reccrachant la tête de son repas, et se dirigea vers la seconde rangée d'escaliers. Un garde en armure lourde lui barra cependant la route, son hallebarde luisant au soleil déclinant. Le sang corrompu et perverti d'Ulg ne fit qu'un tour, et le possédé se jetta corps et âme sur la boîte de conserve impériale. Le garde décrivit un large revers de sa lourde hallebarde et sa lame s'enfonça dans le flanc du monstre chaotique. Ulg grogna et ses pupilles se dilatèrent tandis que le garde relevait son arme, prêt à abattre la bête d'un coup entre les deux yeux. Au moment ou la lame s'abattait, la langue de l'être démoniaque s'étendit et attrapa le bois de l'arme ennemie, l'empêchant de frapper. La surprise du garde fut telle qu'il lachâ son arme et sortit un épée courte de son fourreau... et trancha net la langue d'Ulg.
La bête hurla tandis que sa bouche se remplissait de sang noir, son propre sang. Buvant à pleines "gorgées", la frénésie d'Ulg redoubla et alors que l'impérial tentait de l'achever en levant son épée, le Semi-démon se redressa subitement et ses deux griffes s'enfoncèrent profondément dans le torse du soldat, déchirant armure et tissus organiques avec la même aisance.
Les yeux du hallebardier s'équarquillèrent, et Ulg déchira complètement le torse de l'Impérial. Ses trippes se répandèrent dans une mare de sang et Ulg bu à la gloire du Chaos pendant que les autres engageaient le second garde et les arbalétriers...

Millénia avait hurlé de plaisirs quant le carreau avait pénétré sa jambe droite. Elle en avait presque oublié la situation présente, mais s’était tout de même dirigé ver les escaliers à droite de la porte. Là, la bretonniene s’était affalé contre le mur et avais lentement retiré le projectile de son corps, prenant sons d’apprécier la moindre sensation que lui procurait ce geste apparemment banal.
Mais cette blessure était trop légère pour combler pleinement ses attentes, hélas. Les pupilles dilatées par l’extase qu’elle venait toutefois de ressentir, la rouquine entreprit de gravir les escaliers tout en s’emparant de ses deux fouets lestés. Elle avait hâte de rendre à son doux partenaire la jouissance dont il lui avait fais don.

Otaaji qui venait d'arrivé à la porte descendit en vitesse de son destrier. Il dégaina alors d'un ample mouvement deux de ses trois armes et, de sa troisième mains, guida son cheval par la bride pour que celui ci empêche les arbalètriers de prendre le sectataire pour cible.

L'un des gardes en armures apercevant la fourbe technique s'élança à l'encontre du maudit pour l'abattre. Il chargea de front utilisant son hallebarde comme une lance, d'un pas de coter Otaaji évita l'attaque et contra en essayant de planter sa dague dans le ventre de l'adversaire. Malheureusement pour lui, la grosse armure ne s'ébranla, mieu encors, la dague ne laissa aucune marque!
Paniquer, les flammes des yeux d'Otaaji s'intensifière devant la peur de la mort, le garde enragé pivota et lança une nouvel attaque qu'Otaaji réesquiva, la hallebarde se planta alors dans la selle du cheval; paniqué, le destrier s'emballa et d'un vif mouvement envoya un coups de sabot dans le plastron de l'homme en armure. Celui ci s'effondra au sol, ne pouvant retiré son armure enfoncer à l'extrème contre son ventre, le soldat étouffa peu à peu se débattant face à la mort, en vain...

De son coter, Otaaji dut lacher une de ses armes pour tenter de calmer son cheval, celui ci ne voulu rien entendre et le sectataire l'u vite compris lorsqu'il pris un violent coup de sabot dans la jambe gauche. Le chaotique seffondra alors, le cheval cabra et parti en courant dans les rues de Nuln, l'hallebarde toujours accrocher à sa selle, et Otaaji agnisant au sol.

Leopold voulait se battre mais il savait qu’il n’en aurai pas la force. Il s’était décider : dés qu’il y aurai une pause il demanderai a Millénia de le soigner. Slanneshii ou pas il ne voulait pas mourir. En tout cas pas maintenant. Mais il craignait que Millénia avant de le soigner le fasse souffrir pour assouvir son plaisir. Mais c’était un risque à courir.

Devant lui il voyait les soldats se battrent avec ses compagnons. Personne ne s’approchait de lui.

Ils doivent me croirent mort. Vu comment je suis avachi sur la selle.

La Douleur finis hélas par quitter sa jambe droite. La jeune fille acheva alors la monté des marches, ses deux fouets lestés à la main. Elle entrebâillât la porte qui donnait sur le chemin de Ronde au-dessus de la portede la cité. Les quatre arbalétriers s’y trouvaien,t criblant de carreaux les autres cultistes. Aucun d’entre eux ne l’avait encore remarqué, tout autant qu’ils étaient concentrés sur la bataille en contrebas.

Millénia surgit alors et abattit ses fouets sur les bras de l’un des Impériaux. La lourde lanière de cuir cerclé de fer marqua douloureusement le milicien qui lâcha son arbalète, celle ci tombant en contrebas. Délaissant son adversaire, la rouquine se précipita vers le deuxième arbalétrier et frappa de nouveau, enroulant son arme le long du cou de celui ci. La servante de Lanshor passa alors par-dessus le muret et sauta dans le vide, tenant toujours fermement son fouet. Sa chute fut brutalement interrompue quant le garde heurta à son tour le muret, les vertèbres de son cou se brisant sous la violence de l’impact.

Une immense lame ébrechée tournoya sur les remparts surplombant la porte, éviscérant les deux arbalétriers encore armés. Derrière la lame se tenait une imposante forme sombre encapuchonnée, Mauldred, égal à lui-même.

Menaçant, il s'avança lentement vers le troisième arbalétrier. Lentement mais fermement, l'épée baissée mais toujours au clair et imbibée du sang de ses deux précédentes victimes.

Ulg s'arrêta, furieux. Mauldred l'avait doublé dans son ascension. Le semi-démon hurla en se ruant sur le chevalier déchu et l'écarta d'un violent coup de coude, lequel le déséquilibra. Puis, pendant que le Bretonnien Chaotique se rendait compte de la nature de son agresseur, Ulg le poussa dans le vide, d'une moue vengeresse. Le chevalier chuta, son armure l'empêchant de s'agripper à la corniche usée.
Le démon se retourna alors et fit fasse au dernier arbalétrier non-engagé, pendant que Millénia se débattait avec le dernier. (Enfin tentait tant bien que mal de se raccrocher à la corniche...)
Mais l'impérial avait mit le temps pendant lequel le chevalier était tombé à bon usage, et un carreau se planta dans le coup d'Ulg, qui hurla une fois de plus. Mais aucun son ne sortit de sa gorge. Cela faisait deux fois que sa gorge s'était remplie de sang cette journée. Le démon sentit qu'il était temps de se ressaisir et prouva que le Chaos était invincible. D'une main il retira le carreau dans sa gorge, de l'autre il souleva l'arbalétrier par le cou. Le démon pencha son corps en arrière en un angle qui défiait les mathématiques, puis décrivit un large arc de cercle de sa tête, qui percuta celle de l'infortuné impérial, l'enfonçant du même coup.
Celui-ci chuta... et atterit lourdement sur Mauldred qui se relevait à peine.
Dans un grognement sadique, Ulg cracha son sang, tandis que sa plaie cicatrisait déjà, et sauta de l'autre côté des murs d'enceinte.
Ils étaient libres, et il fallait agir vite avant que des forces expéditionnaires impériales montées ne les rejoignent...

***

Bon je m'acharne un peu mais... qu'est-ce que c'est jouissif...

Otaaji se trainait tant bien que mal sur son seul pied droit, grièvement blesser à la jambe gauche et ayant perdu son cheval, sans aide toute fuite lui était impossible.
*Ils... Ils ont prévus ce coups là j'en suis sur... Par Tzeentch je dois m'en sortir!*

"-Je... Aidez moi! Je suis en danger!"

Mauldred, au bas des remparts, sous le corps de l'arbalétrier, impérial poussa un grognement. Il repoussa le poids mort qui l'empêchait de se relever (déjà qu'avec une armure c'est pas forcément facile...) et se remit sur ses pieds. Il cracha du sang par terre et s'essuya la bouche d'un revers de son gantelet de cuir clouté. La chute ne l'avais pas tué grâce à sa constitution renforcée par le chaos, mais il avait quand même eu un peu mal. Il fit craquer ses épaules et sa colonne vertébrale en s'étirant, puis il ramassa nonchalament sa flamberge ébréchée et remonta sur son cheval, sur lequel se tenait toujours Khaztar, les bras croisés et visiblement mécontent : personne ne l'avait aidé à descendre. Faisant claquer la bride, il conduisit le destrier auprès d'Otaaji.

"Dis un chiffre entre 3 et 666..."

Millénia entreprit d’escalader son propre fouet pour remonter sur le chemin de Ronde. Avisant en contrebas que deux de ses compagnons étaient grièvement blessés, elle descendit les escaliers pour leur porter assistance. Il serait dommage qu’ils meurent maintenant, du moins pas avant qu’elle les ait essayé. Notant que le chevalier encapuchonner s’occupait d’Otaaji, la rouquine se dirigea de son pas leste vers Leopold et, sans un mot, commença à le panser.
Celui ci avait serré les dents, attendant les souffrances que la Slaaneshi allait lui infliger pour satisfaire son Sadisme. Mais a sa plus grande surprise, nulle douleur ne vint. Les délicates mains de la bretonniene s’agitaient sensuellement autour de sa blessure, repoussant la douleur et la remplaçant par d’agréable sensation. De très agréables sensations même.
La jeune fille s’écarta de son compère.
« Bien, je t’ai fait un bandage assez sommaire et mis des herbes relaxantes sur ta blessure, du Khann a Bys, c’est très efficace. Evidemment, c’est du provisoire, mais cela devrait te permettre de tenir jusque ce que j’ai le temps de m’occuper de toi »

Millénia, jeta alors un coup d’œil vers le Chevalier pour voir ou il en était avec Otaaji.

"Dis un chiffre entre 3 et 666..."

Intriguer, Otaaji ne pris même pas le temps de réfléchir qu'il lacha le premier chiffre qui lui passa par la tête.

"- 9!"

"9 !" avait répondu Otaji... Le chiffre sacré de Tzeentch.

Sous sa capuche, Mauldred esquissa un sourire pas très rassurant et fixa Otaaji de ses yeux rouges. Le chevalier corrompu répondit :

"10. J'ai gagné... MUHAHAHAHAHAHA !"

Khaztar semblait désespéré par l'humour excessivement lourd de Lord Mauldred, si bien qu'il pensa qu'on devrait plutôt l'appeler Lourd Mauldred.

Mauldred reprit son sérieux aussi brusquement qu'il l'avait perdu.

"Nous pourrons pas monter un à trois sur un seul cheval. Millénia te fera un bandage puis tu monteras derrière Glurkar, s'il est d'accord."

Glurkar avait regardé ses adeptes se tracer un chemin sanglant pour sortir de cette fichue cité.
*Ils se débrouillent plutôt bien...les dieux doivent porter leurs regards sur nous* pensa-t-il.

"Sur mon cheval ? Je ne pense pas qu'il en ait besoin, nous avons d'autres chevaux..."
Tout en disant cela, Otto lança un regard vers Konrad seul sur son destrier.
"Au moins, si vous êtes pris, seuls les blessés mourront, vu que vous serrez tout deux sur la même monture"
Glurkar se mit alors à rire...

Edit du Mouton Noir : Dites, monsieur l'admin, montrez l'exemple !
Hérihor's Editage: désolé, j'étais pressé, je n'ai pas pris le temps de me relire...vraiment, honte à moi...hérihor,qui file se cogner 13 fois la tête contre un mur....
Edit de Wolfen : *squiiiiiiick* Ceux qui se cognent la tête contre le mur son des sadomasos même quand ce sont des bandelettes

Tandis que les sectataires s'organisaient pour leur voyage vers le Nord, Glurkar ordonna le pas jusqu'à la forêt la plus proche, d'où, pensait-il, les chaotiques ne pourraient être traqués. Ayant confiance en leur mentor, les cultistes approuvèrent la décision (même si certains affichaient clairement leur doute) et se mirent en route pour la forêt du Sanglier Battu, au nord-est.
Le chemin fut relativement aisé, le groupe se camouflant aisément comme un rang de pèlerins...
Au soir, alors que le groupe arrivait à destination, Glurkar décida de monter le camp, quelques mètres seulement en s'enfonçant dans le bois. C'est alors que les cultistes purent apercevoir quatre ombres au loin, baignées d'une aura magique, au-dessus d'une colline haute, le soleil couchant renforçant l'aspect irréelle des silhouettes.
Un battement de paupière suffit à faire disparaître les ombres du regard des chaotiques, mais les Grands Dieux leurs jouaient peut être un tour...

***

Ulg avait trimé toute la journée pour finalement s'effondrer au pied d'un tas de branches mortes, épuisés. Les autres préparaient déjà le feu en vue d'un repas frugal. Le semi-démon semblait appaisé de la boucherie en ville et apparement, son hôte humain pourrait disposer pour cette nuit. Le corps balafré et pâle du possédé recouvra une couleur plus naturelle, tandis que les protubérances et autres mutations se cachaient à l'intérieur du corps rongé.
Ulg-Dhaos avait vu les ombres, mais le démon ne se faisait aucune illusion. Ils étaient poursuivis.

Khatzar alla chercher en râlant du bois pour le feu. Ce travail était indigne de lui, il était d'une espèce nettement supérieure à ces faibles humains et il devait faire les corvées. Il rapporta le bois et d'un murmure magique Glurkar alluma le feu. Les cultistes épuisés s'assirent autour du feu, les blessés attendant des soins et tous frissonant à la pensée des 4 silhouettes à l'horizon...

Millénia avait profité de la halte pour soigner de son mieux Otaaji et Leopold, prenant soin d’être aussi douce que possible. Elle les désirait en forme le plus rapidement possible. Par contre, elle préféra ignorer Mobkekchose. Il était hors de question qu’elle s’approche de ce foyer d’infection sur patte !
Avec un soupir, elle parcouru ses compagnons du regard. Les deux principaux mutants étaient blessés et devaient se reposé, le Possédé semblait également éreinté et le nabot semblait toujours autant renfrogné…

La rouquine s’assit en soupirant de nouveau. Le Désir la consumait. Nerveusement, elle prit l’une de ses dagues et joua négligemment avec. Peut être que les quatre ombres satisferaient à ses caprices une fois capturés ?
A cette pensée, la bretonniene passa voluptueusement sa langue sur ses douces lèvres. Oui… Cela serait amusant…

Mob'vekhar avait suivi, patiemment. L'heure n'était pas encore venue. Un jour, il montrerait aux autres la gloire du Seigneur de la Déchéance... En attendant ce moment, il préfèrerait faire profil bas et coopérer...

Ezekiel se réveilla à quelques kilomètres de la ville. IL était allé tellement vite sur son cheval qu'on l'avait simplement oublié...
Son réveille était dur, il faisait nuit, et il n'avait pas l'esprit au clair.
Dans une telle situation, le moine n'avait qu'une alternative. Sachant que dans un état pareile, avec autant de blessures, il mourrait s'il partait à la recherche de son groupe, il pria le noir, faisant à nouveau le vide dans son ame, reprenant des forces, peu à peu.
Le carreau était enfoncé profondément, et la régénération de son esprit ne suffirait pas pour refermer la blessure. Le disciple du noir était en bien mauvaise posture, mais le moment de sa mort n'était pas venu, il le savait. Il esperait seulement rejoindre les cultistes plutot que de retourner en hermitte solitaire parmit les indignes...

Leopold était au septième ciel avec les soins que Millénia lui avait approprié. Et il était des plus étonnés qu’elle ne l’ai pas torturé. Mais il n’était pas dupe. Si elle avait fais ça c’était qu’elle avait des raisons. Mais il allait beaucoup mieux et en était content car il allait de nouveau pouvoir se battre.

Il avait lui aussi aperçu les ombres au loin et se demandait ce que cela pouvait bien être. Peut-être des démons envoyés par les puissances infernales du Chaos. Peut-être était il là pour les escorter et les aider. Ou bien pour les tuer…

Otaaji était assez réticent à chaque fois que Millénia s'approchait un peu trop;
*Elle est peu être dans le coups elle aussi, elle comme le chevalier sont d'origine bretonnienne, ils sont surement de mèche l'un avec l'autre, et avec le nain aussi, pour m'avoir... Mais ils ne m'auront pas, je ne me laisserais pas avoir..."

"-Et... Heu... Avec qui dois-je monter à cheval avez vous dit?"

Millénia en avait assez. Le feu intérieur qui la rongeait devenait insupportable. La rouquine se leva et alla s’asseoir auprès d’Otaaji.

« Pour ce qui est du cheval, cela ne me dérange pas que tu m’accompagne. Je suis la membre la plus légère du groupe donc je pense que c’est avec moi que le cheval supportera le plus aisément deux cavaliers »
La bretonniene sembla noté la réticence de son compagnon. Elle se pencha un peu plus vers lui, son enivrant parfum emplissant l’atmosphère.
« Ce genre de réaction est tout à fait normal » , lui déclara t’elle d’une voix suave, « Nous nous connaissons que trop peu et cela me gêne également. Mais d’un autre coté nous avons toute la nuit pour nous connaître… »
La disciple de Lanshor approcha un peu plus son visage de celui du mutant au trois bras, entrouvrant légèrement ses voluptueuses lèvres rosées…