La Lance du Hiérophante

La Hache entra dans la taverne, et alla voir l'aubergiste.
_Ce que vous avez de plus fort!
Il lis l'affiche avec une certaine difficulté
*Une quète? Bah, je n'ai rien d'autre pour le moment, autant la faire. Surtout que ma bourse commence à être petite... Allez.*
_Aubergiste, qui est le dénommé Keltoï?

L'aubergiste regarda l'arrivant et lui servit un whisky pas trop fort, ne tenant pas à avoir de bagarres dans sa "belle taverne". Puis il lui indiqua l'homme vêtu de noirs et dit :
— C'est lui. Et attention pas d'bagarres ou j'appelle la milice.

La Hache bu cul sec le Whisky, puis regarda bizzarement l'aubergiste
_C'est du ptit lait ton truc, t'as rien d'plus fort? Va m'servir quelque chose de vraiment fort à la table là-bas ou ne me sert rien! Et la milice elle peut aller ou j'pense!
Puis il alla s'assoire à la table de l'homme que lui avait montré l'aubergiste.
_C'est toi Keltoï? J'suis mercenaire! Ton aventure m'interesse.

Keltoï jaugea le nouvel arrivant du regard quelques secondes, puis lui tendit un registre.
— Alors signez ici. Vous serez payé 15 couronnes d'or immédiatement, puis dix fois plus quand tout sera terminé. En attendant l'arrivée d'autres mercenaires, allez vous asseoir à proximité, je vous ferai part des détails ensemble. Histoire de ne pas me répéter.
"La Hache" signa et alla donc s'asseoir, l'aubergiste lui apportant un whisky plus fort.

Gaël passa la porte avec toute la grâce et la distinction que lui permettait sa harpe accrochée dans son dos.
*Damnation, pas d'auditoire digne de ce nom, pas de jolies filles... Aucun intérêt.*
Il soupesa sa bourse avec appréhension.
*Et il ne me reste plus grand chose. Il va falloir que je trouve un contrat ou un bouge pour me produire.*

Il posa son long bâton de marche sur le comptoir et se tourna vers l’aubergiste qui venait de quitter un autre client.
« Salut aubergiste, je voudrais quelque chose de rafraîchissant, pas très fort et pas cher non plus. »
L’aubergiste lui sert la bière habituelle, peut être un peu plus coupée à l’eau que d’habitude.
« Et… (Il se penche un peu sur le comptoir) je suis barde itinérant et je cherche un endroit ou faire valoir mes talents, je suis musiciens, chanteur, je connais bien la région et je sait survivre en forêt. Sauriez vous si quelqu’un recherche un musicien ou un guide dans le coin ? Je sais aussi me battre si les choses tournent mal. »
L’aubergiste ne dit mot mais désigne l’une des nombreuses affiches que l’on peut voir un peu partout en ville.
*Une récompense… Chercher un artefact, voila qui est tout a fait dans mes cordes. Enfin une belle aventure romanesque sur laquelle je pourrais écrire une épopée.*
« Une dernière question brave homme, ou puis-je trouver ce fameux Keltoï ? »
Toujours sans parler, l’aubergiste m’indique un homme attablé à l’écart.
« Il est ici même ? De mieux en mieux. »
Et gaël se dirigeât vers Keltoï en fredonnant discrètement un air guilleret et l'aborde en ce présentant comme un mercenaire/barde/guide et en exagèrant a peine ses talents indispensables...

Tandis que Gaël vantait ses talents, un léger sourire apparut sur les lèvres de Keltoï. Quand le ménestrel eut enfin fini sa présentation par un accord de harpe mélodieux, le demi-elfe éclata de rire :
— Allez, tu n'vas pas servir à grand chose comme combattant mais tu m'rappelles une vieille connaissance. Allez, signe ici.
Il tendit le registre au ménestrel qui signa. Keltoï lui tendit une bourse.
— Voici quinze couronnes d'or. Si on récupère l'artéfact, tu en auras dix fois plus. En attendant, je t'invite à me jouer une oeuvre de ta composition. Je voudrai voir si tu mérites la comparaison avec mon vieux compagnon.
Gaël le regarda interloqué :
— Vous parlez comme mon père alors que vous êtes jeune !
Le demi-elfe sourit de nouveau.
— Tu es mignon mais tu es naïf. Je suis un demi-elfe et j'ai sans doute presque le double de ton âge !
Il rit de nouveau devant le regard étonné du jeune ménestrel.

Klaud ouvrit bryamment la porte de la taverne et s'avança au milieu du bâtiment suivi de près par quatres autres miliciens.
Cette sombre compagnie s'arrêta devant un client ivre et l'interpella. Tandis qu'une espèce de brute tenais la victime par le col Klaud cria: "Au nom de la justice de Marienburg, je te condamne à 10 pistoles d'argent d'amende pour ivresse sur la voie public!".

Tandis que les miliciens dépouillaient leur cible, l'homme essaya de se défendre: "Hey... Mais ch'ui pô ivre... Hic! Et ch'ui même pô sur la voie public!"
"Ca, ça peut s'arrager" chuchota la grosse brute avant de projeter le client hors de la taverne. L'équipe s'élança au comptoire et commanda cinq bière.

Lorsque Klaud fut servi, le milicien demanda discrètement si quelqu'un comptais quitté la ville prochainement. Le serveur répondit sans mot en pointant du doigt Keltoï assis au bout de la taverne.

Profitant d'un instant d'innattention de ses coéquipiers, Klaud s'éloigna du comptoire et s'adressa discrètement à Keltoï:
"Que cette discution reste entre nous, quand compter vous quitté la ville?"

Ruminant son humiliation a propos de son age et bien décidé à en mettre plein la vue a son employeur. Gaël entama l'une de ses propres compositions : "Nuit romantique dans les bois de pins de Cathay la lointaine en accord de sol majeur". Mais cela ne l'empécha pas de préter une oreille discrête a la discution entre Keltoï et les miliciens a l'allure patibulaire.

*Avec un tel caustaud dans l'équipe, je pense que nous n'aurons aps à craindre grand monde. Mais pourquoi diable tient il tant a quitter la ville ?*

Keltoï regarda d'un oeil froid le nouvel arrivant. Il lui tendit un registre et une bourse :
— Nous ne devrions pas tarder. Voici 15 couronnes d'or d'avance, vous en aurez 10 fois plus quand nous aurons récupéré l'artéfact.
Le milicien signa d'une main malhabile, rendit le registre, prit la bourse et alla s'asseoir à côté de l'autre mercenaire sous l'oeil inquisiteur de Keltoï. Après quelques autres instants passés à l'examiner, il reporta son attention sur le ménestrel et un sourire revint éclairer son visage.

Il avala de nouveau cul de sec la boisson, apparament insatisfait
_Tu m'prend pour une gonzesse? Ou t'a rien de bien dans ta taverne? J'veux kek chose de plus fort!
Il fut interrompu par une musique.
*Et voilà qu'on va se mettre à chanter! Nimport'quoi!*
La Hache vit soudain les miliciens
*Des miliciens! Que viennent faire ces saletés?*
Il interpella l'homme en question
_Qu'est-ce tu viens faire ici? Tu cherche les problème?
dit-il d'un ton menacant en sortant et soupesant sa hache, ne prenant apparament aucun compte qu'ils étaient plus nombreux que lui. Il était visible qu'il n'appréciais pas ce genre d'homme. La quète commencais bien...

Klaud estima son adversaire puis se retourna pour voir son équipe. Les quatres autres miliciens s'étaient déjà approcher avec les armes aux poings et un sourire malin aux lèvres.

Toute la clientèle regardait la scène, attendant la réplique des miliciens, alors Klaud prit la parole:

"Hum... Hum... Je craint que nous soyons face à un état d'ivresse sur la voie public, menace de l'ordre établi, et port d'arme dans un endroit respectable, en plus du délit de sale gueule bien sur!"

Les miliciens pouffèrent de rire, ainsi que quelques personnes par ci par là sans la taverne.

Klaud satisfait afficha un sourire réjouit. *Cet energumène va m'éviter de devoir justifier aux autres ma conversation avec Keltoï, je ne pouvais espérer mieu.*

Les miliciens prenaient doucement place autour de leur chef pour réagir en cas d'agression, Klaud mena sa main au pommeau de son épée...
*Sait on jamais, il pourrait être stupide le bougre*

Alors qu'un cercle de milicien se refermait lentement autour de La Hache, Keltoï se leva et porta la main à son épée longue. Klaud se retourna vers lui, apparemment surpris. Le demi-elfe lâcha :
— Je crois que vous feriez mieux de le laisser tranquille. Je n'ai pas spécialement envie de tous vous découper, mais s'il le faut je n'hésiterais pas...
Cela avait été dit sur un ton froid et indifférent et Klaud s'aperçut qu'il ne plaisantait absolument pas. L'aubergiste sortit sa massue et la nettoya d'un air absent.

A ce moment précis, une haute silhouette pénétra dans la taverne, déviseagant les miliciens, le bandit et Keltoï. Puis, sans plus se préoccuper des gens rassemblés, il se dirigea vers Keltoï et lui dit :
"- Je veux m'inscrire, votre mission m'interresse."

Il s'adressa à Keltoï
_T'inquiète pas de les découper, je le ferais moi-même si il le faut.Il se leva, sortit ses deux hacheset s'approcha du milicien.
_Ivresse? Sale gueule? Tu t'es pas vu! Et si tu persiste ce sera pire...
Il se tourna vers ceux qui l'encerclaient
_Alors les caniches, on protège son maître?
Il savait sans doute se battre, et aurait peut-être put avoir le milicien, mais contre plusieurs il n'avait aucune chance. Mais cela ne le préoccupait nullement. Et une bagarre allait commencer sans une nouvelle intervention de Keltoï. Il se rassit alors en fixant le milicien d'un air mauvais. Il attendait le départ, impatient et les nerfs à vif.

Keltoï n'avait pas vraiment eu le temps de se préocupper du nouvel arrivant, il plaça sa lame sur la gorge de Klaud, visiblement estomaqué.
— Maintenant si tu ne veux pas crever comme un chien, tu vas renvoyer tes chiens de garde. De toute façon si tu les envoies contre moi, je les massacre et je t'étouffe après dans leurs tripes.
Voyant que le demi-elfe ne semblait pas plaisanter, Klaud fit un geste et les autres miliciens sortirent. Keltoï dégagea sa lame.
— Et maintenant, vous attendez sagement. Aubergiste, tournée générale sur mon compte !
La dernière remarque fut ponctuée par des vivats, rompant avec le silence qui s'était fait dans la taverne. Quand la clameur retomba, une voix ironique dit :
— Quel cran, vous devez avoir beaucoup de sang-froid.
Gaël et la Hache qui étaient face à Keltoï s'aperçurent que les yeux de ce dernier s'écarquillèrent, comme s'il était frappé de stupeur. Il se retourna lentement et regarda le nouvel arrivant. Après quelques instants de silence, le grand homme souriant, Keltoï paraissant stupéfait, le demi-elfe alla se rasseoir.
— Et bien signez ici, et voici 15 couronnes d'or. Vous en aurez dix fois plus une fois l'artéfact trouvé. Monsieur ?
— Tobias.
L'auberge s'était animée d'un coup, chacun levant sa chope à la santé du demi-elfe qui leur avait gracieusement offert.

Dans la salle,il y avait un jeune garçon...Mais ce jeune homme semblé avoir dans son regard quelque chose de tellement serein,tellement calme que quand celui-ci s'approcha de Keltoï,personne ne l'avait remarqué...Il était devant Keltoï,il dit tout simplement:"Vous avez besoin d'Hommes..Et bien me voilà...oh,escusez moi,je ne me suis pas présentez...Je me nomme Ulrich...."

La Hache leva haut sa chope et la vida de nouveau. Il était malgré tout apparament toujours insatisfait. Ils sortit une bouteille de sa poche dans laquelle macérait plusieurs choses : des frelons, quelques piments, un serpent... Il en but une génèreuse moitié.
_Aaah! Sa fait du bien!
Il la reboucha, la rangea, puis attendit pas vraiment patiamment qu'on parte.

L'humain entra dans l'auberge, la nuit avait été bien remplit mais la milice l'avait surment repéré, il devait changer de passage, mais avant il allât boire un petit quelque chose

" Tavernier, une bière fort, escusez moi mais quel est cet attroupement de gens ?"

Elle entra dans la taverne, posa son arc contre le mur et epousseta la poussiere qui maculait ces vetements; Puis d'un pas leger evolua dans la salle enfumée, otant son casque, une casquade de longs cheveux roux nattés en mille tresses epaisses cascaderent sur ces épaules, encadrant un visage délicat rehaussé de levres à la couleur carmines.
Une fine cicatrice entamait sa joue gauche, n'enlevant rien au charme de la jeune fille qui malgrès cela semblait captiver les regards des habitués comme la flammes attire le papillon. Le dehanchement de sa démarche semblait félin presque dangereux et un sourire doux en accord avec sa peau d'albatre deposait a son visage une lueur appaisante qui se propageait jusque dans son regard d'argent, contrastant avec sa démarche guerriere.

Elle fit rapidement le tour de la salle d'un regard et observa l'attroupement qui se formait, d'une moue presque gamine elle se dirigea vers ces gens, supposant avec succès, que l'or avait du attirer ces aventuriers a sa source.
Elle observa en retrait la scene d'un air intrigué et se decida finalement a parler. La voix de l'humaine contrairement a son aspect, rendu inquietant par ces armes, semblait etre une ode au réconfort, douce et tendre, presque suave et sensuelle, une chaleur presque palpable semblait emaner de ces mots, vite refroidit par un on ne sais quoi de glacial dans son comportement.

"Bonsoir. Je suis a la recherche d'un homme ayant de l'argent a perdre. Je me suis laissée dire que je pourrais trouver du travail contre rémunération. Que me faudra t'il faire pour le mériter?"

Elle fixa son regard gris sur les aventuriers a la recherche de celui qui la paierais.

L'aubergiste montra du doigt Keltoï à la magnifique jeune femme et celle-ci s'en approcha donc. Il expliqua aussi la raison au nouvel arrivant qui se dirigea vers le demi-elfe. Ce dernier leur tendit tous trois le registre avec chacun une bourse d'or.
— Bien, je pense que nous n'allons pas tarder à partir alors.


Départ cet après-midi ou demain, faites ce que vous voulez dans l'auberge sans faire trop de grabuge de préférence.

Jhael, remarqua le jeune homme vetu a la maniere des Ovates, habituée a en voir au temple de Shallia elle s'inclina avec le respect qui etait du a ces gens qui d'ordinaire l'inquietait. Fixant l'aubergiste elle commanda un verre de liqueur douce et quelques provisions en vue du départ imminent, finalement elle s'assit dans un coin et patiemment elle attendit l'ordre de départ.

Ulrich regarda la demoiselle qui venait de s'inclinait devant lui,il s'approcha d'elle et lui rendant son salut il dt:"Bonjours,je me nomme Ulrich...Me permettez vous de vous offrir votre conscomation?..."
Il avait dit tout cela calmement...ses yeux noirs lui donnant un un iar presque surréaliste...

Il y avait de plus en plus de monde dans cette taverne, mais peu semblait être mélomane. Il se décala discrêtement vers Ulrich qui semblait avoir a peut près son âge, peut être un peu plus jeune et s'assit mine de rien à la table. Feignant d'être absorbé par l'acordage de sa harbe pourtant déja accordée, il lachat du ton qui lui semblait le plus désinvolte.
"Vous êtes vous aussi là pour le contrat ?"

Il laissa rapidement passer son regard sur Ulrich et Jhael. Suffisament appuyé pour bien voir leur visage mais suffisament rapide pour ne pas paraitre impertinent puis il repris son accordage en attendant la réponse.