La Lance du Hiérophante

Klaud, qui jusque à présent était rester terrorisé devant les adversaires, fut soudainement réveiller lorsqu'il se prit un violent coup dans le bras droit qui l'envoya au sol. Lachant son épée, Klaud se trouva desarmé et allongé devant un zombie impitoyable.
Voyant la mort en face, le milicien senti une puissante monter d'adrénaline et il se débatti comme un diable, tappant frénétiquement le zombie avec son bouclier.

La Hache était apparament toujours aussi sucidaire, et le prêtre de Morr n'eut pas à attendre longtemps.
Il se rua sur celui devant lui, envoyant au passage un coup de hache dans la tête du zombie assailliant Klaud. Ce zombie vacilla un peu, et tourna la tête, mais La Hache l'avait déjà dépassé pour arriver au contact de sa cible première. Cette fameuse cible vut le brigand sauter et arriver pied devant dans sa poitrine. Ils roulèrent au sols et La Hache se releva, ayant donné un coup au passage sur les mollets d'un autre zombie alors qu'il était au sol. Notre tête brulée attaquait donc deux zombie en même temps, passant rapidement de l'un a l'autre sans se soucier des égratignures nouvelles de chaque passage. En contrepartie, il prélevait des bouts de chair putréfiés sur chaque monstres. Cela commenca à se gâter quand un troisième arriva. La Hache reprit donc ses attaque mais avec un nouvel arrivant, mais à cause du nombre, il lui était très difficile de les contenirs et c'était maintenant plus que des égratignures qu'il récoltait, tout en blessant moins les morts-vivants...

Gaël n'en pouvait plus, ces satanés morts vivants arrivaient de partout.
*Mon rayon a moi c'est la diplomatie...* gémit il intérieurement avant de comprendre qu'il allait a nouveau devoir fournir un effort et même risquer de mettre sa vie en danger pour se débarasser de ses adversaires.
*Quand je raconterais sa a mes petits enfants* songeat il avant d'esquiver a la dernière minute un coup qui l'aurait privé de l'opportunité d'en avoir.
Il était bien trop fatigué pour se battre efficacement. Il recula devant son agresseur, le maintenant a distance avec son bâton. Portant son regard sur les chair putréfiés du zombie et ses vêtements en lambeaux, une idée lui vint. Il recula hors de portée et fouilla frénétiquement dans son sac pour en sortir une torche. Alors que le zombie en face de lui s'aprochait encore un peu trop près, il lui asséna un coup de torche sur le front ce qui eut pour seul effet de faire tomber un oeil au zombie sans qu'il s'en préocupe. Reculant encore, il l'alluma avec une torche déja incandescente de l'un des membres du groupe puis l'agita devant le mort vivant. Une petite lueur de peur se refléta dans son oeil encore en place (ou alors c'était le reflet de la lumière de la torche). Gaël rassembla le peu d'énergie qui lui restait pour incendier les vêtements du zombie qui brûlèrent en partie. L'humidité fit que les flammes ne prirent pas bien, cependant un bras se détacha et tomba sur le sol avec un bruit flasque. Encouragé par ce bon début, Gaël s'acharna avec sa torche d'une façon peu romanesque mais presque efficace. Le zombie fut privé de plusieurs morceaux de chair jusqu'a ce que la torche de Gaël se coince entre les côtes du squelette et s'y éteigne.
"Ho ho..."

Gaël frappait tant bien que mal son zombie, son bâton envoyait des bouts de chair de plsu en plus important voleter un peu partout. Gaël pensait enfin en arriver au bout quand il glissa sur le bras du zombie qu'il avait brûlé tout a l'heure. Alors que l'atroce créature se penchait sur lui, Gaël lui envoya le bout de son bâton dans son oeil valide. L'oeil resta collé a l'extrémité du bâton. Cela ne parut pas géner le zombie qui s'effondra sur Gaël en tentant de l'étrangler de sa main valide. Gaël écartat ses doigt mais le zombie tenta de la mordre. A ce moment, le jeune barde crut sentir sa harpe craquer contre le sol.

"MA HARPE !" Hurla t'il en propulsant le zombie de son pied. Alors que le mort vivant percutait le mur derrière lui, Gaël le roua de son bâton qui se couvrit d'un sang a mi chemin entre le noir et le vert. Lachant son arme, le jeune barde se précipita au contact toujours en hurlant "ma harpe !" Il saisit le bras valide du zombie et tira si fort dessus qu'il se brisa. Tenant le zombie par la gorge de la main gauche, il laboura son visage de coup sa son poing droit, finit par frapper de sa tête puis carément mordre la chair morte. Au bout d'un moment, le zombie ne bougea plus. Immédiatement, Gaël fit basculer l'étuit de sa harpe devant lui et l'ouvrit.

"Haaaaaaaargl ! Rugit il, elle est désacordée ! Engeance maudite !" Le reste de sa phrase se perdit dans un tourbillon de jurons alors que Gaël rangeait sa harpe et avançait résolument sur les zombies restants, toute fatigue envolée.

Keltoï affrontait de son côté deux zombis, les tailladant inlassablement. Cela dit, malgré sa supériorité au niveau technique et vitesse, ils étaient supérieurs en nombre, sans compter les autres qui arrivaient.
Esquivant une maladroite attaque, il coupa la tête du premier de ses adversaires, ce qui ne parut pas le gêner. Le second le frappa au torse, sans vraiment lui faire de mal. Il envoya d'un coup de pied le premier zombi à terre et trancha en deux le torse du second.
Ses deux adversaires éliminés, il se tourna vers ses mercenaires et vit qu'ils ne s'en sortaient pas trop mal. Jusqu'à ce qu'il se rende compte que les zombis avaient entrainé lui et Tobias dans le couloir de droite, où quatre autres non-morts les attendait. Un grille s'abattit devant lui, le coupant des autres mercenaires. Keltoï poussa un hurlement de frustration en voyant de plus une foule d'autres zombis arriver de l'entrée de la crypte.
— Prenez le couloir et fuyez ! Vite ! Vous ne tiendrez pas contre cette foule ! On vous rejoindra plus tard.


Le couloir fait une trentaine de mètres, n'est pas éclairé (même si vous avez vos torches) et se termine par un nouveau croisement où il faudra choisir entre droite et gauche.

Klaud entendis la voix de son employeur et repris ses esprits. Profitant d'un moment de lenteur du zombie, l'ex-milicien fit une roulade de coter, récupéra son épée, et prit la fuite à toute allure.

Lorsqu'il arriva au croisement, Klaud, sur ses gardes, attendis ses compagnons.

La Hache n'aimait pas quiter les combats, mais comme c'était celui qui payait qui ordonnait. Il recula, tout en continuant à donner des coups. Mais il était bloqué, alors dans un élan de rage il décrocha la tête d'un zombie d'un coup de poing tout en lui voupant un bras avec une hache. Le monstre s'effondra, et La Hache en profita pour s'en aller en courant (il n'aime pas le terme de fuite). Il rejoignit Klaud, et attendit lui aussi les autres, prêt à les couvrir en cas de poursuites des morts-vivants.

Déjà deux de ses compagnons l'avait rejoind, Klaud pensait que c'était assez.

"Il n'est pas dans mes intentions de mourrir, alors choisissez un passage et partons vite!"

L'ex-milicien ne tremblait plus, et il avait même retrouvé de l'autorité dans sa voix. Malgrés tout il manquait quelques coéquipiers, mais cela ne semblait pas le perturbé...

Les aventuriers se retrouvaient face à un dilemne, et le bruit des zombis qui se rapprochaient lentement leur indiquait qu'ils n'avaient pas vraiment le temps de se poser pour le résoudre. Klaud, fit preuve d'une intelligence inconnue de lui-même, fit attention et nota que le couloir de gauche semblait descendre. Or les vampires se trouvent dans les cryptes, tout le monde sait ça. Au moment même où les derniers arrivaient, les lents mort-vivants gémissant derrière eux, il annonça d'une voix plus ferme qu'il n'aurait voulu :
— On va à gauche, pas de temps à perdre !
Sans réfléchir, les mercenaires se ruèrent dans le couloir de gauche qui descendait. Enfin ils arrivèrent dans une grande salle, vierge de tout ornement. Elle était haute de plafond et large. Aucune sortie n'était visible. Ils étaient pris au piège.
Chacun s'affola de son côté, tournant dans tous les sens, jusqu'à ce que Gaël marche au mauvais endroit. Les dalles de pierre s'affaissèrent sous leur pied et ils tombèrent dans les profondeurs obscures, perdant connaissance au moment de la chute.
Quant ils se réveillèrent, ils étaient entassés dans une cellule fermée par une porte en bois. Une torche presque éteinte leur permettait à peine de voir la personne à côté d'elle.

Quel ironie, ce fut lorsque Klaud décida de réfléchir que le sort vint s'acharner sur l'équipe.

L'ex-milicien regarda autour de lui, *une cellule misérable!*. Il en avait connut tant durant son existance à Marienburg, mais jamais de ce coté là... Il fallait trouver une faille, un moyen de sortir...

La Hache, lui, avait l'habitude des séjours en prison. Aussi ne s'inquiétait t il pas, et restait allongé tranquillement. Il savait qu'on viendrait après les avoir laissés marinés, et comme chaque fois il en profiterais et s'enfuirait.

Gaël se sentait un peu honteux d'avoir marché sur la mauvaise dalle. Bien qu'il ne l'ait pas fait exprès, il culpabilisait, ainsi n'osa t'il pas proposer de jouer une chanson pour détendre l'athmosphère. Il se contenta de réacorder sa harpe le plus silencieusement possible.

Ulrich regarda la serrure...Puis se tournant vers les autres,il demanda:
"Je sais que vous êtes tous des modèles de dignités,mais,l'un d'entre vous serez t'il capable de crocheter une serrure??"

La Hache ne connaissait pas la patience, c'est pourquoi son fameux plan d'évasion quand on irait les voir n'était que rarement utilisé, il s'évadait généralement bien avant.
_Bon, j'en ai marre.
Il s'approcha de la porte, abaissa le clanche, et à la stupeur de tous, la porte s'ouvrit tranquillement, sans bruit: elle n'était pas fermée!!! Cela n'avait pas l'air de choquer La Hache, qui sortit en grognant.
_Alors, vous v'nez?

Gaël allait de surprise en surprise, d'abord on lui enlevait son bâton mais on lui laissait sa harpe alors que c'est un objet de valeur. Maintenant cette maudite porte qui s'ouvre toute seule. Tentant de se remémorer les techniques de combat a main nue qu'il utilisait quand il était gosse, il détacha la torche de son support pour éclairer son chemin et emboita le pas à la Hache.

Alors que les mercenaires sortaient, un peu stupéfaits, de leur cellule ouverte, ils se rendirent compte qu'en plus de ne plus avoir leurs armes, ils n'avaient plus de torches. Il y avait bien une torche accrochée au mur çà et là, mais cela n'empêchait qu'ils ne voyaient pas grand chose. Alors qu'ils allaient devoir choisir entre partir à droite et partir à gauche, un grattement les fit se retourner. Cela venait d'une autre cellule. Une voix misérable geignait :
— Ouvrez-moi. Y a quelqu'un ? Ouvrez-moi. J'ai faaaim. Ouvrez-moi. Y a quelqu'un ?
La voix, aigüe et couinante eut tôt fait d'exaspérer les mercenaires, mais ils ne pouvaient rien pour la créature.
Se décidant pour la gauche, ils avancèrent dans la semi-obscurité jusqu'à se retrouver face à un mur. La Hache grogna :
— Bon, ben c'était l'aut' côté. Plus qu'à faire demi-tour.
Ils allaient suivre l'imposant guerrier quand Gaël leur intima de le rejoindre. Il était face à une armoire, un trousseau de clefs à la main.
— Avec ça on devrait pouvoir ouvrir au prisonnier et récupérer nos armes quand on les trouvera !


A vous de choisir vos priorités : soit vous ouvrez au prisonnier, soit vous allez récupérer vos armes (qui sont dans un placard fermé un peu après votre cellule).

Ulrich regarda ses compagnons,et silentieusement,il leur murmura:
"Nos armes sont plus importante que cet homme...De plus...Qui nous dit qu'il n'est pas dangereux..."

_Moi je veux mes haches! Mais on peut libérer l'autre quand même, en dix secondes c'est fait. Mais remarquez, on aura toujours le temps de le libérer après avoir repris nos armes!
Dans l'esprit de La Hache, quelqu'un en prison était un hors-la-loi, donc un collègue. Mais le fait de retrouver ses armes passait en prorité!

Klaud approuva le raisonnement de son compagnon.

"Moi j'dit, mieu vaut la jouer prudent. On sait jamais sur quoi on peut tomber dans une cellule, surtout dans un endroit de ce genre..."

Tentant de faire impression sur l'équipe. L'ex-milicien se positionna juste devant la porte d'où venait la voix, dos à celle ci, comme pour en interdir l'accès.

"Après, vous êtes libre de faire comme vous voulez, mais moi j'ai toujours laisser dans la merde ceux qui ont eu l'envis de s'y fourrer."

Ulrich regarda le milicen et lui dit et lui jettant un regard froid:
"Et si nous avions été dans sa cellule et lui dans la notre...."

Djed fronça les sourcils :
"- Pa'ce qu'on ne sait pas mis dans la me'de nous ? Pff.... donnez moi ce t'ousseau on va libé'e' le pauv'e homme et on p'end'a nos a'mes plus ta'd, t'façon pas besoin d'a'mes pour démoli' un zombi ! Et toi la Hache si t'es pas capable sans tes a'mes de te batt'e tu vaut 'ien, ca' ce n'est pas avec des a'mes qu'on se bat mais avec son ce'veau."
Sur ce il se dirigea vers Gaël, lui intimant d'un geste impatient de lui donner les clés.