Voyage vers les Terres du Sud

Daleth partît s'occuper des derniers loyalistes au capitaine. une fois que ceux ci se furent rendu ou furent jeté aux requins, il s'apercût alors que le Timonier avait été occis, et que l'espion drogué avait pris la barre de SON navire. alors qu'il rengainait sa rapière et ses pistolets de duels tout en marchant d'un pas assuré sur le pont rendu glissant, le gros avait pris la barre. visiblement il se débrouillait bien... une fois revnu sur le pont supérieur, il cria ses ordres aux matelôts encore en état :
"vous, cria-t-il en désignant les gabiers, montez dans les mats, et vous nettoyez ce pont! jetez les cadavres a la mer et nettoyer le sang! emmenez les blessés a l'infirmerie et répandez du sable pour que le cuistot puisse travailler! toi et toi, sondez la profondeur!" il rentra dans sa nouvelle cabine et étabi le cap, avant d'aller le donné au nouveau timonier.

Guulb regarda les deux humains se succéder aux commandes du navire. Il sortit tranquilement sur le pont et vit que tout était finit..
Il alla donc se détendre à l'avant du bateau...

Ce fut à ce omoment que Varda réapparut.
"Aheuuu... Ca y est, c'est fini ? Vu que ma magie est inefficace sur ce bateau, eh bien j'ai du trouver quelque chose à faire..."

Cela semblait s’être finalement achevé. Visiblement, le bâtard n’était pas encore destiné à mourir et elle n’aurait pas a coupé le fil de son existence en l’instant présent. Abandonnant le bord du navire, la jeune fille se mit à déambuler sur le navire, son regard amorphe essayant de déterminer le nombre de survivant pour évaluer l’influence qu’auraient désormais les aventuriers sur le nouveau « capitaine ».

Nul doute que l’assaut initial sur le navire des compagnons puis les combats de la mutinerie avait dut entamer les effectifs des pirates pour les amener à un niveau raisonnable.

Et leur employeur semblait avoir fait montre d’une certaine compétence une barre a la main…

Konrad était blessé, mais il avait eu de la chance et aussi, l’entaille n’était pas très profonde. Il décida d’aller voir Varda pour lui demander des soins. Comme sa, pendant qu’elle le soignerai, il pourrait se rincer l’œil. Il n’avait jamais eu de chances avec les femmes ; et même souvent de problèmes. Et de ça il en était triste. Il se demandait même si il était encore puceau … Pourtant il avait des atouts qu’apprécies les femmes …

Il se résigna donc à s’asseoir à côté des deux morts et pansa sa jambe. Il ruminait et pensait a ce qui avait bien pu lui donner l’envie d’entrer dans cette aventures. Il ne savait plus pleurer depuis bien longtemps mais il savait que si il aurait pu le faire cela lui aurait prodigué le plus grand bien.

"Je suis désolée de ne pouvoir vous lancer un sort de soins ici, mais je peux vous soigner de facon plus conventionelle si vous le désirez..."
Varda ne semblait pas encore remise du massacre qu'elle voyait sur le bateau. La vue, l'odeur et le roulis permanent commencait à lui donner une vague nausée...

*BEEUUUUAAARK !*

Ce bruit venait de la rambarde du pont sur laquelle Dangorn était penché, comme plié en deux par le mal de mer qui lui extirpait la nourriture digérée contenue dans son estomac. S'essuyant la bouche, il revint vers ses compagnons en titubant, sa pâleur habituelle étant agrémentée par des cernes violacées et une sorte de teinte verdâtre, maladive.

"J'ai toujours eu le pied marin... ce bruit c'était... juste... une mouette. Oui... c'est ça... une mouette spéciale..."

Néant cessa sa contemplation de l’océan pour se tourner vers Dangorn. Lentement l’étrange jeune fille se dirigea vers le Bretonnien et s’arrêta devant lui, insensible aux râles des blessés de la bataille qu’elle enjambait comme s’ils n’avaient était que des débris posés sur le sol.

Elle pencha légèrement la tête de coté, comme elle semblait le faire à chaque fois que quelque chose l’interloquait et après un de ses habituels moments de silence pris enfin la parole de sa faible voie :

« Une mouette…Spéciale ? »

Dangorn ne répondit pas, la nausée le forçant à s'aggriper de toutes ses forces aux cordages du mât.

Pourquoi fallait-il qu'ils prennent à tout prix le bateau ? On ne pouvait pas y aller à pied ou à cheval ? Ou même en creusant un tunnel ?

"Foutrebleu... quand est-ce qu'on arrive ?"

Konrad, après s’être pansé faisait des tours sur le bateau. Il regardai Dangorn penché part dessus bord et Varda qui ne se sentait pas très bien non plus… En la regardant il y eu comme un déclic au fond de lui, il la trouvait encore plus belle qu’avant, il ne voyait en elle que des qualités… Il en était tombé amoureux, mais ne sachant parler aux femmes il décida d’aller voir Heinrich, le marchand. Il se dit que peut être lui saurait lui donner des conseils…

Heinrich maniait bien le bateau et ils arrivèrent assez vite à leur destination, Sartosa. En effet, le bateau n'était pas en état d'aller plus loin. Arrivés dans le port, ils laissèrent monter le commissaire du port et son pilote à bord, qui les regardèrent, suspicieux mais remorquèrent néanmoins le navire à quai.
Le marchand et ses mercenaires descendirent, espérant passer inaperçu, sans succès. Une vingtaine de gardes aux couleurs de la ville (qui avaient plus des allures de pirate qu'autre chose) les attendaient. Un individu plus grand et plus agé que les autres s'avança et gronda :
— Vous êtes accusé de vol de navire, de crime envers des citoyens de Sartosa et toi (il désigna le pirate traître) de mutinerie. Vous serez jugé dans deux jours à l'aube devant tous les capitaines à quai.
Heinrich n'eut même pas le temps de protester que des gardes les avaient déjà saisi pour les emmener en prison, où ils attendraient enfermés dans un cachot la parodie de jugement qui caractérisait Sartosa, la cité des pirates...

Dans la sinistre geôle, Néant était adossé a un mur et semblait perdu dans la contemplation d’une petite flaque d’eau, fruit de l’humidité ambiante. Affichant son calme, et son mutisme, habituel, l’étrange jeune fille ne semblait pas gêné par le fait que les compagnons avaient combattu pour se sortir d’une cale pour se retrouver enfermer dans un cachot.

Abandonnant un instant la flaque d’eau, elle examina un court instant la porte de la cellule.

« Vouloir obtenir le Bonheur
Souvent est source de Malheur
Mais bien pire est le Désespoir
Car la Vie vient de l’Espoir
Dans deux jours le Jugement
Vera un Changement
Et les fiers Capitaine
Perdront leur attitude hautaine. »

"Par Saint Gilles l'Unificateur, nous sommes dans une belle merdasse. Point n'avais-je imaginé me trouver enfermé en geôle à peine débarqué, ces prévôts ne sont guères diplomates..."

Dangorn avaiet eu beau essayer de leur expliquer qu'il était un chevalier de bretonnie, en leur montrant ses armoiries et son sceau, les commissaires n'avaient rien voulu savoir, même lorsqu'il les avait prévenu que son suzerain le Roy Louen ne manquerait pas de venir le délivrer (ce qui, bien entendu, était faux).

Se faire ainsi maltraiter par des gueux mettait à rude épreuve le sens de l'honneur de Dangorn, mais comble de malheur ils lui avaient confisqué son arme à deux mains, l'outil de sa Quête.

Konrad commençait a en avoir marre d’être maltraité sans arrêt. Après avoir été fait prisonnier dans le navire il se retrouvait maintenant dans un cachot pour un crime dont il ne connaissait même pas l’origine. Il n’avait qu’une chose en tête : sortir de la prison, s’évader. Il n’avait aucune envie de finir exécuter. Il se mit à tirer sur les barreaux du cachot en essayant de les faire tomber. Ce qu’il n’arriva pas a faire bien entendu…

Mandrek se réveilla avec un gros mal de crâne. Sous l'emprise de la mandragore quand ils avaient débarqué, il ne s'était pas laissé prisonnier et les gardes l'avaient assommé. Grommelant et injuriant ces derniers, il se mit en position assise et regarda ses camarades. Tout comme lui ils avaient été fouillés et dépouillés de leurs armes. Mais on leur avait laissé leurs bottes. Un sourire éclaira le visage de l'espion et enleva sa botte gauche. Il tâta à l'intérieur et se rendit compte que ce qu'il cherchait était toujours là. Remettant sa botte sans avoir pris ladite chose, il s'adossa au mur et regarda ses compagnons.

Otaji fut trainer par un garde jusque dans sa cellule. Négligeant son prisonnier le geôlier plaça le halfling dans une petite cellule sans prendre la peine de l'enchainer.

L'halfling se leva et tituba jusque contre les barreaux de sa cellule. Se saisissant de son "verre", Otaji le fit cogner frénétiquement contre toutes les barres de fer qui compose les barreaux dans un brouhaha incommensurable.

"Laisser moi sortir! Il est 11heures! Je doit manger! Mécréants! On n'empêche pas à un halfling de se nourrir!"

Varda eu un sourire en coin.
"Tenez-vous tous à moi, je vais essayer un truc..."
Sur ce, une fois que tous se furent accroché à elle, elle tenta de lancer Passerelle Tellurique pour arriver de l'autre côté de la porte... Elle allait surement y arriver épuisée, mais tout le monde serait passé...

Dangorn s'accorcha à Varda, non sans laisser ses mains balladeuses s'aventurer sur les courbes généreuses de l'elfette.

Une baffe magistrale mit fin aux gestes déplacés du chevalier, et Varda reprit sa concentration comme s'il ne s'était rien passé.

Elle adressa ensuite un sourire coquin au bretonnien :
"Plus tard, si vous le désirez"...
Puis elle lanca son sort...

Un instant, tous crurent que le sort allait marcher car l'énergie affluait autour de l'elfe, mais rien ne se passa. Varda cligna des yeux et regarda autour d'elle, perplexe.
— J'ai causé à pas mal de mages assez doués, intervint Mandrek, et à mon avis, tu peux réussir mais il te faut beaucoup de concentration. Alors je propose qu'on réessaye cette nuit. Tu te seras bien concentrée et le moment sera plus propice pour s'évader !

"Tu as raison. Je réesayerai dans quelques heures. D'ici là..."
Elle s'assit en tailleur et commenca à méditer, afin d'espérer faciliter son sort ensuite...

Gurulb en avait marre de ne pas pouvoir bouger et commençait à avoir très faim.
Il décida donc de s'attaquer à la porte. Celle-ci commençait peu à peu à céder...

Dangorn aussi commençait à s'impatienter, et il alla aider Gurulb, bien qu'il sentit nu et inutile sans son épée à deux mains. Les gardes allaient être alertés par le bruit qu'ils faisaient, mais le bretonnien n'en avait cure.

Le temps passait lentement dans la petite cellule où tous étaient emprisonnés. Ils n'avaient aucun moyen de savoir l'heure qu'il était mais la fatigue commençait à se faire sentir. Dangorn et Gurulb s'étaient épuisés à frapper en vain la porte et se reposait près de celle-ci. Varda, la magicienne elfe aux formes généreuses était assise en tailleur sur le sol, tentant de se concentrer malgré les maladroites tentatives de Konrad d'attirer son attention. Heinrich tournait en rond en maugréant et en réfléchissant à mi-voix à quels connaissances il pourrait faire jouer pour les sortir de là (ou lui, tout du moins). Mandrek était affalé sur le sol, commençant seulement à reprendre ses esprits après avoir ingurgité sa dose quotidienne de mandragore. Le mystérieux elfe, Filentrad, semblait à peine maîtriser sa colère due à sa séparation avec son arme. Sorivan avait un peu boxé les murs mais s'était vite arrêté, les poings rouges de sang. Néant avait le regard perdu dans le vide et Otaji, ne supportant pas la captivité avait d'abord chanté pour passer le temps avant de se faire assomer par Daleth. Ce dernier se tenait debout contre un mur et regardait ses compagnons, perdu dans ses pensées.
Des bruits se firent entendre et la porte s'ouvrit. Tous tournèrent leur regard vers les deux gardes qui encadraient un homme à l'allure sinistre. Celui-ci examina un instant les prisonniers puis parla, un rictus sinistre sur les lèvres :
— Vous êtes accusés et n'avez aucune chance de survivre. Je suis assez franc avec vous ? Bien. Vous allez être séparés. Il y en a que certains dans la ville souhaitent... interroger... Nous allons leur livrer. Les autres auront un petit avantage grâce à leur coopération pendant le procès. Tiens, d'ailleurs je suis votre avocat (il éclata de rire) Mais ne rêvez pas, personne n'a jamais réussi à altérer le jugement. D'ailleurs c'est la première fois que je défends quelqu'un, mais c'est uniquement pour être payé. Je vous donnerai mes honoraires avant l'exécution. Pour en revenir à votre séparation, nous allons changer de cellule ceux qui intéressent certains riches sartosiens. Ils seront mis avec d'autres. Ceux-ci sont accusés de... je ne sais plus... rien d'important, c'est juste mon second procès, ils mourront en même temps que vous. (nouvel éclat de rire) Comme ça vous aurez des collègues !
Le sombre pirate qui se disait avocat s'effaça et plusieurs gardes rentrèrent, empoignant Dangorn, Heinrich, Mandrek, Daleth et Otaji. Ces derniers furent jetés dans une autre cellule, un petit peu plus grande et moins éclairé. Et cette fois ci, ils n'étaient pas seuls dans leur cellule...



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Nous revoilà de nouveau en route pour de catastrophiques aventures. Ceux qui n'ont pas changé de cellules sont ceux inactifs et qui réapparaîtront (peut-être) un jour ou l'autre qui sait.
Pour ce qui est des autres dans la cellule, je vais rouvrir le topic d'inscription (Blacksheep comme t'avais jamais posté tu peux apparaître si tu veux) et vous pourrez donc devenir des notres (comprenez devenir des loosers ). Vous serez un peu ce que vous voudrez, condamnés à mort pour des raisons diverses et de mauvaise foi (comprenez vous n'êtes pas forcément mauvais, Sartosa étant la ville des pirates, le mal y est bien relatif). Vous pouvez chercher à sortir mais à moins que vous ne trouviez une idée que moi ou héri trouvions géniale, je vous ferai sortir (cela dit, je vous encourage vivement à essayer). Je demanderai par contre UN nain maximum (j'aime bien les nains dans les RPs, mais pas trop).
Dernier point, je ne sais pas qui vous en veut pour ceux qui étaient déjà là. A vous de voir si vous souhaitez le dire (je ne vois pas qui en voudrait à Otaji mais bon.

Otaji fut brutalement jetté avec les autres dans la seconde cellule.

"Aïe!"

*Des personnes souhaitants m'interroger ici? A Sartosa? Qui donc voudrait de moi? Le chef d'un navire ou d'un groupe d'hommes, mercenaire ou soldat sans doute, qui pourrait ce passer d'un bon cuisinier? A moin que... A moin que cela soit plus sombre que cela? A moin que quelqu'un vueille m'éliminé?... Qui ici pourrait me connaitre... Je sais! Otoji mon terrible jumeaux maléfique sombre suppôt du chaos! A moin que... Non cela ne peut pas être lui, c'est juste un rêve que j'ai fait lorsque j'avais 6 ans... Mais alors qui? Surement pas le cousin de l'oncle à la mère de Jeanne Petitpied à qui je n'ai pas rendus la spatule qu'il m'avait prêter...*

Otaji, perdu dans le flot continus de ses pensées absurdes finit par roupiller au fond de la cellule. Jeune insouciant...