Voyage vers les Terres du Sud

Mandrek se massa le crâne. Il détestait d'être maltraité par de stupides armoires à glace. Heureusement, il avait toujours sa chère et précieuse mandragore cachée dans sa botte. C'était l'essentiel. Il regarda les autres prisonniers. Il semblait y avoir au moins deux humains.
Il grommela :
— Qu'est-ce que vous faîtes ici vous ? Et qui êtes-vous déjà ?
Se rappelant qu'ils ne le connaissaient pas non plus il rajouta :
— Moi c'est Mandrek, le chevalier c'est Dangorn, le... ah oui, pardon, Dangorn De Castagne, le gros c'est Heinrich, notre employeur, l'halfelin c'est Ota'ji et le gars à la mine patibulaire c'est Dalekh. Et on est tous sur le point d'être condamnés à mort.

L'ombre tourna son regard vers Mandrek, qu'il n'avait pas apperçu avant.
-Et bien salut à tous alors, glorieux aventuriers (ton ironique). Appelez-moi l'Ombre.
*Il tend sa main à Mandrekh*
Dites-moi, vous avez l'air particulièrement doué. Racontez-moi comment vous ètes arrivé ici, ça m'occupera avant qu'on nous trucide.
Le voleur regarda un a un les membres du groupe, essayant d'en deviner un peu plus sur ceux-ci...mème s'ils allaient bientot mourrir de toute façon...

— Et bien ce cher Heinrich a eu l'excellente idée de vouloir aller dans les Terres du Sud à cause de sa... hum... pour une raison connue de lui seul. Nous avons été abordés par des pirates et fait prisonniers puis libérés par des mutins dirigés par Dalekh. Arrivés à Sartosa, nous avons été fait prisonniers sans savoir comment ils savaient tout cela. Et vous, que faites-vous là ? Vous n'avez pas l'air d'être du coin... bretonnien d'après votre accent, non ?
Mandrek se rendit compte que la mandragore avait un peu trop délié sa langue. La peur de mourir aussi. Ce n'était pas dans ses habitudes et il devait faire plus attention.

Même après que Mandrek ait formulé l'hypothèse que celui qui se faisait appeler "l'Ombre" pouvait être un compatriote, Dangorn ne dit rien et se contenta de gémir. Les brutes n'avaient pas été des plus tendres en le jetant par terre, et le poids de son armure avait accéléré sa chute vers le sol, de sorte que sa tête avait pris un coup et qu'il était un peu sonné.

En se remettant du choc, il lança un regard vague autour de lui. Rien qui ne ressemble au Graal où à la Dame, ce n'était donc pas un rêve, il était toujours en vie et éveillé.

Il y avait des gens très bizzares tout autour de lui, mais peut-être allaient-ils trouver ensemble un moyen de s'en sortir, s'ils mettaient leurs efforts en commun...

Alors que Mandrek et l’Ombre discutait ensemble, un petit rire stridant se fit entendre du fond de la cellule. Puis une voix enrouée et râpeuse s’éleva :
« Alors comme ça ils nous ramènent des amis ! Hihihi ! Vous en avez de la chance…vous restent plus longtemps à vivre ! »Puis un homme sortit de l’ombre. Il était grand, un peu maigre et deux yeux rouges, enfoncés, luisait sur son visage. Il s’approcha de Mandrek et de l’Ombre, tout en ricanant nerveusement.
Il regarda Mandrek et ce présenta : « Je suis Wolve, enfin je crois ! Et bienvenu, hihihi, dans notre cellule ! » Un bref sourire apparut sur sa face émaciée…

L'Ombre sourit en voyant Wolve s'annoncer. Depuis deux jours qu'ils partagaient la cellule, le mercenaire avait bien compris qu'il n'avait pas affaire avec quelqun de normalement constitué... Par contre, la déclaration de Mandrek l'avait un peu choquée.

-Moi, Bretonnien? Vous me comparez à cette chose (il montre Dangorn du doigt) qui ne vie que pour l'honneur, un graal inexistant et une dame tyranique? Vous me sous-estimez sire Mandrek...
Non, je ne suis pas Bretonnien. Je suis un simple mercenaire voyageur qui a rencontré quelques... hum, difficulté dans cette ville pourtant libre de toute loi...

Mandrek se demandait vraiment ce qu'il faisait là. Le chevalier avait l'air d'être à peu près aussi en forme que le père de Mandrek après ses trois litres de bière quotidiens, ce Wolve en aussi bon état mental que lorsqu'il était sous l'emprise de la mandragore... Seul l'Ombre semblait cacher quelque chose.
— Tiens amusant, j'aurais juré que vous aviez un accent bretonnien, comme mon ami le graaleux là... Non Dangorn, il n'y a pas le Graal ici, pas la peine de fouiller la pièce c'était juste pour te faire réagir. Voilà, coucouche panier le chevalier. Pff fatigant lui. Bref, il me semblait pourtant que votre accent était bretonnien. Mais peu importe. Si vous nous racontiez vos... mésaventures dans la ville vous deux ?

Dangorn, trop sonné pour réagir en fier chevalier, obéit à l'ordre de Mandrek sans contestation. Il s'endormit presque dans la foulée, en ronflant bruyamment.

— De la même façon, ça ne vous regarde pas... pour les détails allez donc voir Heinrich, il en sait plus que nous.
Mandrek se tourna donc vers Heinrich, non sans un regard dégoûté sur la loque humaine qu'était le chevalier.

Wolve ricana quand Mandrek lui demanda comment il était arrivait ici. Cet homme semblait amusant ! Après que l’Ombre eu fini sa courte explication il prit la parole :
« J’ai étais arrêtés pour diverse raison ! En fait, j’ai accumulé ! Meurtres, voles, bagarres…je n’étais plus à ça près ! Alors quand un marchand plutôt renommé m’a cherché, sans était fini de lui ! » Il termina sa phrase avec un sourire, et étrangement, il semblait complétement lucide…pour une fois !

Mandrek se retourna alors qu'il allait s'asseoir. Ses yeux étaient un peu écarquillés.
*En plus d'un bretonnien qui refuse de l'avouer, d'un autre qui cuve pour voir le graal et d'autres, je tombe sur un psychopathe... qu'ai-je donc fait ?*
Il se retourna, s'assit et tenta de faire comme s'il n'avait pas bougé.
— Et bien, vous avez l'air d'être compétent. Et vous êtes capable de nous faire sortir de là ?

Wolve regarda Mandrek et lui répondit simplement :
- Non ! Enfin je pense ! Faut d’mander à l’Ombre là, il doit savoir lui...De toute façon, t’en fais pas, tu sortiras bientôt ! Pas pour longtemps mais tu sortiras !

Mandrek lui lança un regard dédaigneux.
— Quel humour... Bon, je vais voir si j'ai de quoi nous faire sortir de là, dans cette cellule au moins il y a une serrure... peut-être que dans ma botte...
L'espion retira sa botte droite et fouilla dedans...

Gro'gas était tellement épuisé qu'il reussi à s'endormir qu'avec 2 maigre repas dans le ventre.
Pendant ce temps ,Ptit'blard c'était faufilé à travers les barreau de cette large cellule ,restant à l'ombre du regard du geolier.
De nouveau venu venez juste d'arriver et le gnoblard qui s'ennuyait vraiment profita pour aller inspecter si il n'avait pas quelques chose à manger.
L'ombre appercu le petit etre sombre qui essayait tant bien que mal à se faire discret dans un coin de la cellule ,gratant la gamelle pour récupérer les quelques morceaux à manger .Le gnoblard avait bien reussi jusque là à ne pas etre vu mais l'Ombre s'en approcha sans que celui ne s'en apperçoive et le chopa d'une poignée ferme par les morceaux de torchons qui l'habillait :
-T'es qui toi?
Ptit'blard ,tétanisé ésita longtemps à répondre et ne savait plus où regarder maintenant que toute la cellule avais les yeux rivé sur lui .
-MôaMoâ ..? Môa m'appeler Ptit'blard ,mais juste venir vous rendre visite pour laver assietes à vous !
-Ha bon ,et comment est tu rentré?
-Par barreau ,môa venir de cellule à coté avec Gro'gas
L'ombre se retourna vers le reste du groupe :
-Il pourrait p'tre nous faire sortir d'ici ?
Mais avant que quelqu'un puisse répondre un long cri profond résona dans la prison .
Gro'gas se réveilla ,son ventre était tellement vide qu'il poussait des cris de désespoir .
Il s'impatientait vraiment et chercha après son gnoblard autour de lui.Sans résultat il se leva difficilement ,ces pas résonant dans les cellules voisines,posa ces deux mains sur les barreaux pour s'appuyer et gueula d'une voix caverneuse :
-PTIIIT'BLARD ! IIICCIII
Le gnoblard se replia et trembla dans son coin tandis que l'ogre continuait à crier et se mettais maintenant à secouer les barreaux.

Mandrek releva la tête, un sourire calculateur sur le visage.
— J'ai mes crochets mais mieux vaut attendre la nuit... et en même temps, le gros tas à côté pourra sortir, ce sera un allié utile. Et puis on ne mentionnera pas la récompense, ça en fera plus pour les autres. Avec un peu de chance, il n'y verra que du feu. Attendons donc ce soir pour passer à l'action, je ne compte pas moisir ici jusqu'à ma mort.

Voila plusieurs minutes que Gro'gas gueuler après le gnoblard qui ne revenait toujours pas .
Les autres aventuriers essayait de se tenir calme attendant que l'ogre arrache les barreaux .
Tout d'un coup ,le Mo'grosh s'arréta .Plus aucun bruit dans la prison ,le silence complet .
Lui ,regardait droit devant lui vers le geolier qui s'approchait pour la calmer ,et qui était d'ailleurs étonné que l'ogre s'arrete d'un coup de crier.
Gro'gas bafouilla alors
-Enfin à manger *slurp* en se pourléchant les lèvres et fixant le geolier encore à quelques metres des barreaux.

Daleth se réveilla enfin, ces enfoirés n'y était pas aller de main morte. il se passa une main dans les cheveux et constata que son catogan bas était défait, avant de se relever d'un geste souple.
"-on est ou là ?" demanda il a la ronde ?

Ombre se tourna vers Mandrek. Bien que l'homme ne lui insipire pas confiance, il se rendit compte qu'il n'était pas si different de lui.
-En effet, il est possible de crocheter les serrures. Je me suis entrainé à plusieurs reprise, mais sortir jusqu'a maintenant n'aurait servit à rien. Il m'aurait trouvé, mais maintenant que vous ètes là...
L'ombre dégagea une dague de sa botte. La seule qu'il avait réussit à conserver jusqu'ici, ce qui n'était déja pas si mal.
-Je vous laisse l'honneur de vous occuper de cette celulle Mandrek, je libèrerait l'ogre. Fort comme il est, il se peu qu'il soit notre seule réelle chance de salut...

Mandrek hocha la tête en direction de l'ombre et regarda le demi-druchii :
— Ils nous ont changé de prison, enfin certains. Ceux qui avaient, apparemment, des ennemis haut placés à Sartosa. Nous nous enfuierons cette nuit, mais avec un simple couteau pour tout le monde, je ne garantis rien du résultat...
De son côté, l'ogre s'était mis à agiter de plus en plus les barreaux qui le retenaient alors que les gardes s'amusaient de son désarroi et le narguaient en mangeant.
Lorsqu'arriva le moment où il n'y eut plus que deux gardes dans le couloir, Mandrek se mit à crocheter la serrure. Il allait désespérer jusqu'à ce qu'un léger *clic* lui annonce son succès. Couvert par un son de grondement alors que l'ogre tentait toujours d'arracher les barreaux de sa prison. Mandrek se retourna et fit un signe de la tête. Les prisonniers sortirent de leur cellule et se retrouvèrent face aux deux gardes, acculés contre le fond de la prison... Malchance pour eux, la prison était conçue pour être insonorisée, ainsi les cris de prisonniers n'ennuyaient pas les sartosiens...

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Nous voilà donc dehors, l'Ombre, à toi de faire sortir l'ogre de sa cellule. Les autres, ce sera un combat assez dur car les deux gardes sont équipés d'une lance et nous sommes à mains nues... Ils ont donc un... certain avantage sur nous. pas de bourrinisme style "Il se jeta sur le garde, le désarma prit son arme et l'empala dessus." svp.
Bon RP à tous.

L'ombre se glissa en dehors de sa cellule, montrant pourquoi on l'apellait ainsi.
Il se faufila dicrètement et rapidement vers le prison de l'ogre, quasi innaperçu. Lorsque la chose qui habitait la cellule le remarqua, l'ogre lui tendit un sourrire, espérant que cela suffirait à lui faire comprendre qu'il était son ami. Il commença à crocheter la serrure à l'aide de sa dague, alors que les a&utres affrontaient l'ennemi à main nue. Quelle ironie du sort pensa t-il, d'autant plus que Mandrek avait des crochets...

Gro'gas eu un instant de douceur avec l'humain qui se montrait assez amical .Un grand sourire changea la tete de l'ogre quand la porte s'ouvrit .Il chopa très vite l'homme meme agile qui ne s'y attendait pas pour l'enlasser ,en signe d'amitié .
-Toi copain à moi.
Puis le reposant avec une douceur digne d'un ogre (un peu brutalement quoi) il continua sa route ignorant tout les combats et regarda dans la 1ere cellule ou le gnoblard était encore recroquevillé .Il s'en approcha ,sourcils baissés ,et l'attrapa avec deux doigt alors que Ptit'blard poussa un long cri aigü .
-Plus faire peur à moi comme ca et plus partir comme ca!
Plus le pris dans ces deux bras alors que le gnoblard ne pouvait plus crier à cause de l'étreinte .
Le Mo'grosh applatissa le compagnon sur son épaule ,ce dernier tentant désesperement de s'accrocher en plantant ces ongles crasseux dans la peau de l'ogre.

Otaji jouait de son jeu de jambe hors du commun pour esquivé les terribles attaques des deux gardes. Soudain, dans un sursaut mal calculer, le halfling trébucha sur la chaussure d'un garde. Ce dernier regarda le halfling, et eu une seconde d'hésitation...

Wolve sortit de la cellule en courant, le dos courbé pour passer le plus possible inaperçu. Puis, arrivé derrière l’un des garde, il se jeta dessus, en criant comme un dément (dément qu’il était d’ailleurs !). Le garde tourna sur lui-même, envoyant valser le fou contre un mur. Wolve se releva en crachant du sang, un sourire carnassier imprimé sur le visage. Puis il fonça de nouveau sur le garde…

Mandrek regarda les autres. Au moins ils étaient utiles. L'espion passa à côté des autres et courut vers la cellule où étaient enfermés les autres. Non pas qu'il les adorait, mais plus ils seraient nombreux, plus ils seraient efficaces.
Arrivant près de leur ancienne cellule, il vit la porte ouverte et livide passa la tête par l'ouverture : il n'y avait plus personne.
*Oh non... Voyons le bon côté des choses, j'aurai plus d'argent pour moi, mais quand même...*
L'espion revint vers les autres aux pas de course.[/code]